Accueillant, bras ouverts, aux yeux gris sans prunelle Un ange de pierre, dont nul n'a souvenir Ni du nom du sculpteur ni du premier sourire Né d'un enfant rieur, aujourd'hui éternel.
Un oiseau dans sa main a déposé des graines Un couple un beau matin a graffité sa hanche Blondie par le soleil sa silhouette blanche Vient prêter son oreille à ceux qui vont et viennent.
Il est le confident des âmes endolories Le berger bienveillant des secrets les plus tristes À qui vient lui parler, il écoute et sourit.
Fissuré, craquelé, son sourire subsiste À chacun d'y trouver un peu de réconfort Comme on croit voir la paix dans le regard d'un mort.
Il y a trente ans de cela, je m'amusais à prendre en photo toutes les statues d'ange que je trouvais. Votre délicat poème a donc trouvé un écho en ma mémoire, je lui associe l'une de ces anciennes photos, peut-être sans les tags mais avec le temps, ils ont pu s'y rajouter.
C'est tout-à-fait charmant, je me joins aux commentaires précédents ! Et j'ajoute à celui de Lykan que l'on peut penser aussi à l'ange au sourire de la cathédrale de Reims
Merci beaucoup pour votre lecture et vos commentaires !
Lykan, je comprends ton souhait de prendre les statues d'ange en photo, j'ai toujours trouvé qu'elles avait une aura particulière et indescriptible. Un petit truc particulier, comme le dit Bestiole ...
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