Les hier se perdent dans les brumes Se brodant ainsi de réel et de fantaisie. Mes souvenirs sont des menteurs Je sais... ils n'ont jamais la même saveur.
Je leurs dédie des vers à titre posthume Leurs brodant ainsi de jolis costumes Pour les exhumer avec plaisir De ma boite à délires.
Je vagabonde dans ce monde Sans faire un pas, voyageur solitaire. Troubadour errant sous voile salutaire D'une douce folie profonde.
Ici, creuse des puits dans la roche Pour y trouver l'eau vive des mots. Alcool grisant des songes qui ricochent Sur la pierre de granit fouettée par les flots.
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Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
c'est vraiment très bien pensé, très bien écrit...on entre avec plaisir dans ce poème, j'aime ce que tu tires des souvenirs. Et j'ajouterais que tes commentaires en réponse sont tout aussi pertinents, quand tu dis ceci :
"Nous rajoutons souvent une touche de couleur dans nos souvenirs et ce n'est point trahir mais embellir"
Je suis ravi de t'avoir relu. Amitiés chaleureuses. pyc.
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