Un soir, un matin, cinq minutes ou des heures, ouvrir la fenêtre sur un endroit qui me ressemble. Contempler un morceau d'espace, perdu sur l'immensité de la terre. Enroulée dans l'étoffe d'un silence. Ici, l'herbe s'étend en son vert tendre dans la douce moiteur d'un printemps. Naturellement l'imaginaire vagabonde loin du tumulte du monde.
Les yeux mi-clos, l'esprit s'apaise, l'herbe disparaît, laissant place au paradis des sens qui se crée instantanément. C'est une odeur de buis après la pluie dans un coin. le spectacle de gouttelettes qui perlent encore sur les arbustes. Ici... Ce sera des suspensions. Bulles de couleurs, riches en sensations. Vibrantes sous la brise. Entonnant une musique légère, dans la lumière d'un soir.
Plus loin, des touches élégantes de schiste, d'ardoise. Galets blancs et fin gravier dessineront le paysage où minéral et végétal s'intégreront harmonieusement au tableau. Le soleil léger donnera les reflets irisés à l'eau de la fontaine. Carte d'invitation à la méditation, le temps d'une pause... L'esprit repart dans son labyrinthe. Se profilera alors une tablée d'amis, dans les essences de bois qui envahissent l'espace. Poteries de terre émaillée, métal à effet rouillé donnant au lieu ce je ne sais quoi d'idéal, pour profiter, d'une agitation voulue dans un lieu qui semblait de prime abord figé. La ballade se poursuit, douce, suave. Tout près du champ bordant la maison, naissance d'un parterre sauvage, dissimulant bien son jeu. Sous cette apparence libre et exubérante une grande organisation se cache. Quelques vases colorés créeront un peu d'ordre dans cet espace, renforçant le côté vitaminé du lieu. En cette fin de jardin ou de rêverie parviennent depuis la nuit des temps les senteurs chaleureuses de plantes aromatiques, courant dans la rocaille, comme une caresse odorante sur une peau Sur cette note, la fenêtre ...se referme
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Comme quoi, chaque instant, même les plus subtiles d'entre eux, sont propices à nous "ouvrir" les yeux et à nous faire savoir contempler la beauté de notre Monde.
La beauté est dans l’œil de celui qui la regarde mais la laideur est aussi dans l’œil de celui qui la regarde. Alors merci de nous avoir partagé ton regard de ta fenêtre...Ou de tes yeux...Ou de ton âme...Ne dit-on pas "les yeux sont les fenêtres de l'âme"?
Une fenêtre qui j'espère se rouvrira, car j'en ai pris plein les yeux, j'ai humé et je me suis sentie dans un monde de magie. Merci PAPILLON, ce fut merveilleux Bises amicales ODE 31 - 17
Une fenêtre qui j'espère se rouvrira, car j'en ai pris plein les yeux, j'ai humé et je me suis sentie dans un monde de magie. Merci PAPILLON, ce fut merveilleux Bises amicales ODE 31 - 17
Merci ma tres chère Ode Tu ne pouvais me faire plus plaisir en parlant de magie....Je suis resté une grande enfant qui continue d'aimer et d'explorer le monde magique .... A bientôt amie cigogne
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Ouvrir la fenêtre était déjà une bonne idée, mais partager avec nous par l'intermédiaire de cette prose descriptive sans être ennuyeuse en était aussi une excellente, d'idée....Tu as su nous faire nous imaginer à ta place, voir, sentir. L'espace d'un instant, nous sommes sortis de nous même, nous étions toi ! Parce que tu as su fort bien écrire. Félicitations. amitiés chaleureuses. pyc.
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