La Joconde est ennuyée alors… Elle ne sourit plus… Et ses yeux qui sont plus secs Que l’air d’une montagne Se sont fermés Et sa peau plus frêle qu’un parchemin S’abrite sous ce qui reste des molécules d’huile Et ses rêves qui foisonnent par milliers… Ne rêvent plus….. La Joconde épouse la noirceur d’un cheveu Et pousse avec lui l’air tout au tour… Vers le bas…vers la terre…. Elle veut seulement sortir du cadre… D’un certain cadre…. Même si tellement vieux sont ceux qui meurent D’envie qu’ils soient ainsi….un aucun temps… Un nul lieu…mais sur terre…. La Joconde ne meurt plus…mais elle s’en va…..
Non non Joconde je pars avec toi Où tu iras où tu seras Où juste tu penseras… Une étoile brillera là haut Dans l’au-delà de la beauté Dans la méta-beauté du crépuscule Et je deviendrai un oiseau Que pour suivre ton éclat Dans ma sphère céleste à moi Où tu es la lune…où tu es la libellule Et tes ailes portent l’orgueil d’un ciel Et ta lumière guide le fleuve vers l’océan De l’amour Toujours…je te suivrai Joconde… Ma nuit est une nef de fou Et Tristan n’est qu’un petit garçon Et Orphée n’est qu’un joueur de vent Et Romeo une figurine… Qui ont peur la nuit dans l’océan Mais moi tout perdu entre une vague Et une autre vague Entre une étoile….et un autre voile Je me dévoile……. Sur ma nef qui ne rance nulle part Telles les paroles… Mais moi au moins je te le dis Je suis perdu Dans l’océan qui t’attend…
La Joconde bouge enfin Mais pour s’évanouir dans l’horizon
un jour tu vies, un jour tu meurs, un jour tu ries, un jour tu pleurs, c'est ça la vie...c'est ça l'amour
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