Ce soir, je n’ai pas le courage d’être triste La porte de l’entrée est fermée Et je n’écoute pas le violoniste Comme nous l’avons cent fois fait Tu vas me manquer
Le chat semble chercher quelque chose Je regarde autour de moi Ça devient comme une psychose Et je cache mal mon émoi Tu vas me manquer
Un craquement dans la chambre Et mes sens sont tous excités D’un bond puissant je me cambre C’est le début de mes périodicités Tu vas me manquer
En pénétrant dans la petite cuisine Mon regard se posa sur ta tasse Mes yeux plongèrent dans un abîme Que rien au monde ne surpasse Tu vas me manquer
Soulevant les multiples rideaux bariolés Où ton odeur est restée imprégnée Je voudrais encore pouvoir te cajoler Dans ce lieu où tu as régné Tu vas me manquer
En perdant raison et passion Sans me mentir, on doit le dire J’inspire la compassion Et ainsi je peux prédire Tu vas me manquer, tu vas me manquer
Il y a des manques qui font que la tristesse s'installe et ne veut plus nous quitter. Tout ce qui t'entoure semble figé, pourtant tu imagines que... Un poème dont les mots sont blessures Bises amicales ODE 31 - 17
J'ai reculé la sortir ce texte de ma liste des publications, car il fait suivre un autre texte en forme d'antidote explicatif depuis bien longtemps (méandre 2004)
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