Au temps de mai je te verrai, rouge au visage un pied devant l'autre et ta peau debout, bien droit et j'aurai dans mes mains trop de mauvais présages pour laisser s'égrener ton manteau à mes doigts.
Quand ton manteau sera parti et moi déserte de ton absence longue j'irai déposer à chaque jour un poème et de l'herbe verte pour nos mémoires, par trop de fois rapiécées.
Je porte à la mienne suturés nos ébats et tes mots de lointain, trop nébuleux combat dis-leur que même s'ils meurent ils sont bien vivants.
Dis-leur que s'ils meurent je prédis ma déraille que si ton corps n'aboutit plus, soûl, à ma taille alors j'abaisse mes armes et tresse le temps.
Merci... je suis touchée. D'autant plus que moi, les sonnets... avec mon vers libre habituel... ouais.
Donc j'étais contente quand je l'ai eu terminé, dans mon cours, et que je me suis rendue compte qu'on oubliait presque que c'en était un (sonnet). Bref...
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