Robe noire cintrée et tablier rayé, Un chignon relevé, tenu par un ruban, Elle paraît très mûre, mais ses pas sont bien lents. Un sac volumineux, sur l'épaule posé, Contient les vêtements, qu'il lui faudra laver. Elle sent bon la lavande, le savon, et le lin. Quand son linge est bien propre, elle va le rapporter, Maison après maison, à ses clients pressés, Qui lui offrent parfois, des œufs ou un poulet. Rude tâche pourtant, ses mains sont abîmées, Par ce très dur métier, ingrat et mal payé ! Demain, il lui faudra à nouveau décrasser, Les draps, les pantalons, et les longs tabliers. Ce sera une bien rude journée !
Merci JOSETTE, quand je vois dans nos campagnes, de vieux lavoirs, je me représente la tâche de toutes ces femmes qui même par froid glacial, allaient laver le linge. Ce métier que tu nous décris si bien, nos arrières grands - mères ont pu peut - être le pratiquer. De nos jours, c'est bien simplifié. Bisous JOSETTE Très émouvant ce récit ODE 31 - 17
Description très précise de cette lavandière Qui tout les jours se doit de laver Pour les autres linge , draps et autres En échange de nourriture. Quel dur métier ! Et pourtant.....Dans un temps révolu il a été !
Bonsoir Merci Josette pour cette évocation de ces anciens métiers et des femmes, dures à la tâche mais toujours dignes, qui l'exerçaient. amitiés jlouis
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