Avertissement : En aucun cas, ne prenez ce poème pour l'apologie, ni le panégyrique d'une certaine (ou d'autres) drogue car il relève de la pure fiction littéraire. Ce texte n'est pas le reflet des mes propres opinions, mais le fruit d'une recherche par rapport à ce que pensent une partie croissante de la jeunesse. Cette recherche a abouti sur une interprétation poétique personnelle de ce qu'estiment et disent certains jeunes. Pris au premier degré, ce texte pourrait choquer. Ce poème exprime des idées plus larges : le libre-arbitre de chaque être humain dans tous les domaines, ainsi que l'exigence de liberté dans un monde où la soumission ainsi que la résignation sont de plus en plus assujetties à l'influence et à la domination d'idées, dont la stratégie est l'aliénation du peuple par quelques favorisés. En cette occurrence, ne prenez pas à la lettre chaque mot, chaque vers, mais essayez plutôt d'en tirer matière à réflexion.
Les gloussants caquetages Des keufs et des poulettes Ont percé mon faîtage : La bavure-boulette... Étonnant ! Stupéfiant ! Un accro du dialogue Cancanait, l'œil méfiant, Sur les jeunes, sur la drogue. Écoutant tout ce foin, Choquée par leur censure Ma couche de sainfoin Péta ses épissures. Mais que sera mon lit ? L'herbe de mon jardin, Je l'a roule et relie En lit... de baladin.
Si mes poches sont vides, Ma tête est trop remplie Par tous ces gens avides Qui taxent mon ampli, Qui écrasent mes notes ! Si le fait d'être jeune Suppose les menottes, Jamais d'air je ne jeûne ! Ce carcan, qu'ils m'imposent, Chaque jour, me révolte. Mes sens se reposent D'essences désinvoltes : Alors leurs mots se tirent, Craignant le vif éveil Qui saura revêtir Mes sentiments en veille.
Les gloussants caquetages Des keufs et des poulettes Ont percé mon faîtage : La bavure-boulette... Étonnant ! Stupéfiant ! Un accro du dialogue Cancanait, l'œil méfiant, Sur les jeunes, sur la drogue. Écoutant tout ce foin, Choquée par leur censure Ma couche de sainfoin Péta ses épissures. Mais que sera mon lit ? L'herbe de mon jardin, Je l'a roule et relie En lit... de baladin.
Quand se tendent mes fibres, Par-delà la clôture, Que revient la brune, libre, Je rejoins ma pâture. Les arômes des herbes, Sublimés de parfums, Rendent précis mon verbe Et libèrent, enfin, L'état de mon esprit. Mes lucides pensées, Affranchies, exproprient Les maux ensemencés Par les maîtres penseurs, Maîtres de conférences, Et autres professeurs, Suintant d'intolérance.
Les gloussants caquetages Des keufs et des poulettes Ont percé mon faîtage : La bavure-boulette... Étonnant ! Stupéfiant ! Un accro du dialogue Cancanait, l'oeil méfiant, Sur les jeunes, sur la drogue. Écoutant tout ce foin, Choquée par leur censure Ma couche de sainfoin Péta ses épissures. Mais que sera mon lit ? L'herbe de mon jardin, Je l'a roule et relie En lit... de baladin.
Mais que sera mon lit ? L'herbe de mon jardin, Je la roule et relie En lit... de baladin. Mes rêves-patchoulis Ont virés ces gredins Qui visent à l'alolie Des hommes anodins.
Patrick, Pierre,
je connaissais l'esprit de liberté qui vous anime et votre travail de poètes contre les causeux liberticides.
Merci de vos commentaires.
A bientôt,
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