Cette vieille ébréchée comme ancienne faïence Aux doigts et au corps aussi noueux Que les oliviers de sa chère Provence Contait dans un patois qui rendait heureux.
L'enfance en vacances écoutait sans tout comprendre Ses déclamations qui enchantaient les oreilles Telle la cymbalisation des cigales de la garrigue.
Ces narrations mêlées d'histoires bien réelles Coulaient rafraîchissantes comme l'eau des fontaines. Rapides étaient les mots et les images se créaient, belles Parfumées de thym, de romarin, par centaines.
L'hiver étant la meilleure saison pour se rendre Dans la demeure où restaient encore des merveilles A écouter, à apprendre, captivantes intrigues.
La chaleur ici venait de l'amour des mots, Des livres, de cette façon d'enseigner la vie Passée, présente et de se projeter sans en faire trop. Mistral on l'aimait faisant frémir le toit et aussi,
Posé comme une évidence sur l'imposante bibliothèque.
* cymbalisation : chant des cigales
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
C'est joli comme tout, ce genre d'histoires que ce soit en Provence ou ailleurs passionne toujours. Merci PAPILLON, j'ai été ravie Bises amicales ODE 31 - 17
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