Elle lit dans ce jardin coloré. Sous l'ombre d'une capeline Concentrée sur son livre élimé. Une douce musique joue en sourdine.
Ces mains fines et légères Gracieusement tournent les pages Semblables aux ailes d'un lépidoptère Nous offrant un instant de grâce en partage.
Cette femme donne une impression surréaliste Elle semble tenir toute l'harmonie de l'univers Aux extrémités de ses doigts de pianiste Mon dieu qu'elle est belle, lisant Prévert
Le fauteuil dans lequel elle est installée A été conçu juste pour elle, c'est sur Confortablement sur son coussin, posée Sa jupe vaporeuse semble être une peinture.
Dans cet instant d'abandon intense Un peintre ne pourrait que la croquer. Un photographe, autour d'elle, tournoyer. Sans artifice, la beauté dans toute son insolence.
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Dans cet instant d'abandon intense Un peintre ne pourrait que la croquer. Un photographe, autour d'elle, tournoyer. Sans artifice, la beauté dans toute son insolence
ton texte est d'un raffinement... les mémoire se laisseront squatter.
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