L’aurore s’allonge sur l’horizon, les jeunes fleurs sortent de terre, la coccinelle se chauffe au soleil, dans un berceau d’avoine bleue, plein d’œufs, le nid, perle de rosée, la taupe en ces fraîches galeries, ronfle sur son destin pantouflard. Les jeunes graines écloses du sol, les clochettes fleurissent où les abeilles aspirent le nectar sur un long silence, les séraphins sourient l’archet aux doigts sur l’enchantement harmonieux d’amour.
C'est une magnifique image, mais le temps d'un verbe me surprend. C'est joliment décrit et la taupe qui ronfle sur son destin pantouflard, c'est génial Merci pour ce poème que j'apprécie beaucoup. Bien amicalement ODE 31 - 17
Une parenthèse du temps, un instantané de la nature à son réveil dans la solitude et le recueillement des choses simples et nues. Un contraste bien marqué entre la nature et l'homme qui ne s'est toujours pas débarrassé de ses prétentions.
...Et puis ces deux vers qui sont une quintessence du poème: " les séraphins sourient l’archet aux doigts sur l’enchantement harmonieux d’amour. "
Dominique Bouy, Un beau poème par lequel vous avez su très bien restituer cette fraîcheur si pleine de douceur de l'aurore quand les premiers rayons du soleil tellement précieux touchent la nature et lui redonnent instantanément vie comme par magie.Les deux derniers vers sont magnifiques et transcendent la nature. Amitiés sincères.
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