Pieds dans la boue, Tête dans les astres, Ne jamais oublier ce fil ténu, Qui sera à jamais celui de l’existence. Suis cent mille lieux sous l’amer, Ma vie coule et je la perds
Etre de sable, le vent t’égrène, Au gré de ses souffles. Je sens, le sens, me renvoyer A l’état de multitudes de grains, Eparpillés dans l’espace, Jusqu’au dernier cristal qui S’enfuira dans un songe éternel. Suis cent mille lieux sous l’amer, Ma vie coule et je la perds
Lame qui pénètre au profond, L’âme se perd dans ses tréfonds. La sève s’enfuit dans ses racines, Préservation de l’essence de vie, Pour une dormance salutaire. Suis cent mille lieux sous l’amer, Ma vie coule et je la perds
Sourde violence qui teinte les humeurs, Rions jaune, pleurons vert, Plaie ouverte qui jamais ne se refermera, Identique à l’endroit d’où tu viens. Suis cent mille lieux sous l’amer, Ma vie coule et je la perds
Pourtant, pourtant, pourtant Il y a longtemps, longtemps, Pendant une seconde, je fus immortel
Pour Ethernidé c'est un néologisme que j'ai réalisé à partir de éternité et éthéré. En tout cas merci de vos retours que je lis comme des messages de bienvenue sur ce site. Bonne journée à tous Philippe
Un écrit pesant son poids d'amertume et de désillusion. De très belles images qui appuient le propos.
J'aime beaucoup Bravo
Myo
Bonjour, La meilleure façon de ne pas perdre d'illusion, c'est de na pas en avoir au départ. Merci pour le commentaire que je prends avec plaisir. Bonne journée, Philippe
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.