Téléphone à l’oreille, j’accompagnais ma fille Il lui fallait des bottes, un manteau et un jean Et son frère me parlait des beaux jours qu’il coulait A l’autre bout du monde avec sa petite bombe
Joyeuse de leur soleil, errant dans les rayons Je souriais, tout en cherchant un pantalon « Slim Maman, en 36, bien serré aux mollets » Les bras chargés de fringues qu’elle partait essayer
Quelle petite bombe attendais-tu dans les allées ? Tes yeux si près des miens en sont restés discrets Je n’allais pas me plaindre, le moment fut intense Ton visage suffisait à savourer ma chance
Elle n’avait rien trouvé. Sortant du magasin Toi assis nonchalant, tu patientais dehors Nous avons échangé un regard insensé Si elles n’étaient pas là nous y serions encore
J’ai aimé cet instant libre de tout marché Toutes ces petites bombes, mais rien n’a explosé
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
Il y a des moments comme ça où des regards se parlent et où en un clin d'oeil tout semble possible... Très joli moment sans doute et très joli texte.
M'amène le poème "les passantes" d'Antoine Pol
"A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage, Font paraître court le chemin ; Qu'on est seul peut être à comprendre, Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré la main"
Il y a des moments comme ça où des regards se parlent et où en un clin d'oeil tout semble possible... Très joli moment sans doute et très joli texte.
M'amène le poème "les passantes" d'Antoine Pol
"A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage, Font paraître court le chemin ; Qu'on est seul peut être à comprendre, Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré la main"
Merci Lacase pour votre commentaire. Il y a cependant quelque chose de mélancolique dans ce poème d'Antoine Pol, que je n'ai pas ressenti dans le moment décrit.
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
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