Lorsque mon hypogée il creuse N’est-ce pas là mon illusion ?
*** Sur le chemin de l’hécatombe L’étrange façonne ma vision J’entends un appel d’outre-tombe Les Douze tonnent ma réclusion
L’alarme est sourde à l’intrusion Le cercueil se fend sous les bombes Le Zombie loue notre fusion Lors mon squelette à ses pieds tombe
L’Ancien mort-né est sans tombe Le Sans-deuil en est la cloison S’épanche le sang de la colombe La Tourelle vomit son poison
Et le poids de l’extrême-onction La verrière de mes os succombe Le Dormeur se met en action L’autre geint sous les catacombes
*** Car lorsque son hypogée je creuse N’est-ce pas là son implosion ?
On a tous une Némésis en soi. La différence entre l’optimiste et le pessimiste, est que ce dernier la conçoit quand le premier ne fait que l'entrevoir sans jamais l'affronter...
Plaisir de te relire Saphariel. Υπογη... quels mystères gisent sous-terrains dans ton poème ? Entre l'illusion et l'implosion le courant m'échappe. Prends garde que l'implosion ne soit elle aussi une illusion.
C'est quand même un poème d'une tonalité bien sombre. Tristesse ?
Implosion, illusion...questions...voyages en eaux troublées dans les sous-pentes du macabre de nos "coches-mares"...Est-ce vraiment le sommeil ou l'éveil qui s'expose ? Oui, j'aime....ces abysses.
Bises...
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
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