Au seuil macabre de la nuit Briser le pacte je me rétracte Loin de toi mon amour La sagesse est une fuite en arrière
Si la porte se referme sur toi Je retourne dans mon placard Mon cœur las s’enclose Une pause en attente de ton sourire
L’obsession est mon hiver J’en ai bien peur Je prise le mutisme Comme l’on prise l’engrenage
Mais le fer est immuable Une douce vision de la violence La moirure de l’éthéré novice Qui violemment me berce...
Mon androïde Psyché N’est que revers Aveuglante et glaçante Une Tour (n°13) miroitante Cent-teint sont mes reflets
Ici Tout est gelé Là-bas Ne m’éclipse pas
Loin de toi Je suis impersonnelle L’image vacante D’une âme sans teint Son ombre aliénée Me fait offense Lacère L’interne dimension
Et comment te dire l’effroi…
Le confinement des sentiments Me rapproche de l’hérésie Il y a une baignoire J’y plonge avec volupté Me laissant engloutir Car j’ai cru pouvoir nager sous-givre
Seule
Mais nage-t-on vraiment dans l'Abysse ?
Ici Tout est froid Là-bas Ne m’oublie pas
Il y a du sang Un goutte-à-goutte Je m’éviscère… je la tue… Mais l’Immortelle est illusionniste De la résurrection De ce temps où tout est immobile
Je ne trouve que ricanement Face à mon extinction Je suis le combattant de la vacuité L’antre famélique Où se gave l’effondrement
Ici Tout est cinglant Là-bas Ne m’enterre pas
Mes saintes Fêlures font éloge à la Mort
Me traque... me pourfend Je suis le Dédale et Le Scélérat invoqué... convoqué
La mégapole exacerbant mes péchés Je suis l’idole de la désolation Le fan de la prodigieuse mutilation Parfois ange déchu de l’abstraction
Ici Tout est négligé Là-bas Ne m’oblitère pas
Je sais le jour où nous sommes mortes J’entrevois l’œil torve et avide Le festin du Grand Loup Où le rouge des Origines a été bu J'étais l’élixir de leurs désespoir
Le schisme se veut lent Abrasif
Je suis l’urne de chair Où geint l’égorgée diurne Gorgée d’absinthe Et morte je le suis D’elle… à moi Son gouffre rayonne Distillant l’ennui viscéral D’un monde sans Amour
Et si je suis belle Ce n’est que de son effroi... Par Toi... Amour Par l’Offrande de Ton regard
D'ici Tout est extra-ordinaire Quand de là-bas Tu retrouves mes pas
On a tous une Némésis en soi. La différence entre l’optimiste et le pessimiste, est que ce dernier la conçoit quand le premier ne fait que l'entrevoir sans jamais l'affronter...
tu m'offres de si beaux comment-aires... (je me comprends). Tu sais la lutte contre soi... et ses impacts... et je trouve que ce qui suis ferai un beau début de texte...
"Monologue à l'effroi en son teint de céruse qui "abîme la peau" de la Belle. Dans un crescendo en lames de fond..."
Alors merci du fond de ma psyché...
On a tous une Némésis en soi. La différence entre l’optimiste et le pessimiste, est que ce dernier la conçoit quand le premier ne fait que l'entrevoir sans jamais l'affronter...
On a tous une Némésis en soi. La différence entre l’optimiste et le pessimiste, est que ce dernier la conçoit quand le premier ne fait que l'entrevoir sans jamais l'affronter...
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