Lorsqu'enfin, le silence Immense : Broder les mots Sur du papier de soi.
Dans l'alcôve du corps L'insaisissable poésie Images si fragiles, éphémères Évanescentes bulles Les doigts brûlent du désir De les effleurer.
Écrire.
Le poète trempe alors Sa plume et sculpte Dans l'eau pellucide Des volutes d'encre irisée Les mots se fondent...
Et revient le silence Propice À l'alchimie du verbe.
Puis le battement du pouls La grammaire s'enrythme Des mots polychromes Fusent en bouquets Et les syllabes, cymbales, claquent Musique ! Jusqu'au point d'orgue 1 2 3 4 5 6, 1 2 3 4 5 6 Le maestro s'anime, enfin habité Le poème sera signé.
Alors decrescendo Les mots tirent leur révérence Et s'effacent en chuchotis Sur la pointe des pieds Pour rejoindre le vent.
Plus de résonance Fin de la séance De nouveau le silence.
Je trouve le rythme très agréable et le cheminement des images très juste...Pour une lecture qui se fait toute seule, avec un plaisir énorme. Et cette conclusion qu'on peut interpréter comme parlant du poème qui vient de naître, mais aussi du tien. J'aime cette subtilité avec une expression non dénuée d'humour. Amicalement. pyc.
Je trouve le rythme très agréable et le cheminement des images très juste...Pour une lecture qui se fait toute seule, avec un plaisir énorme. Et cette conclusion qu'on peut interpréter comme parlant du poème qui vient de naître, mais aussi du tien. J'aime cette subtilité avec une expression non dénuée d'humour. Amicalement. pyc.
Des commentaires comme celui-ci on en voudrait chaque matin ! Merci infiniment, pyc, pour ces mots très sympathiques.
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