Brise fraîche et délicate à l'orée de mes lèvres friandes. Les yeux clos pour m'inonder D'une immobilité que rien ne saurait altérer. La pulpe de mes doigts palpite
(Un avion tout là-haut, où vont-ils ?)
Je reviens en moi. À chaque souffle, charnel, s'éveillent les sens d'être.
(Tiens, il pleut ! Quel temps fera-t-il demain ? )
L'air est plus humide. Corps sacré, réceptacle de vie, viscéral sanctuaire. Puis la lueur à travers mes paupières.
(Mais que vais-je donc pouvoir leur dire ?)
Cessez de me distraire, je respire. Rassemblée, l'énergie déferle et se déploie. Voyage dans mes vaisseaux poussés par le soupir Jusqu'aux rives de ma peau. Chaque pore est passage Ouvert au vent mauvais ou la brise légère. Accueillant ce qui vient, libérant ce qui va. Car je vis.
(Je ne crois pas aux miracles)
Vivre en est un, l'expérience fait foi. En conscience ma respiration jaillit, s'exhale et le profère. L'éprouver me tient à cœur : De soi-même elle survient. Contemplateur, je n'en suis que témoin ébloui.
Bonjour Allantvers, je trouve ton écriture gracieuse comme un mouvement de Taï Chi, une communion entre l'extérieur et l'intérieur, une belle énergie qui circule de manière fluide dans tes mots. Chouette
Je viens de lire votre texte qui est magnifique, on sent une libération le souffle de la vie que seul celui qui décrit cet instant peut ressentir...Merci pour ce partage qui fait du bien...
Je viens de lire votre texte qui est magnifique, on sent une libération le souffle de la vie que seul celui qui décrit cet instant peut ressentir...Merci pour ce partage qui fait du bien...
Mes amitiés Yvon
Merci à vous, Yvon ! Oui il y est bien question de la vie qui peut se résumer, se condenser, à son souffle. ravie que cela vous ait fait du bien. Bibises MariePaule
Un très beau texte, MariePaule....(jamais lu...). Il fallait qu'il soit mis en favori pour que je m'y aventure. Un style tout autre que ce que je lis de toi récemment, mais j'aime infiniment (sans en rajouter des couches, pas besoin et l'est tard^^). Il mérite ça au moins...:bisou
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
Un très beau texte, MariePaule....(jamais lu...). Il fallait qu'il soit mis en favori pour que je m'y aventure. Un style tout autre que ce que je lis de toi récemment, mais j'aime infiniment (sans en rajouter des couches, pas besoin et l'est tard^^). Il mérite ça au moins...:bisou
Je suis très touchée que ce texte en particulier te parle autant, Riaga, merci Bisous MP
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