Ce matin les volets s'ouvrent sur une belle page Les biches traversent la plaine tel un mirage. Dans ce blanc laiteux, elles semblent descendre du ciel En un ballet gracieux, presque surnaturel.
J'observe leur traversée au travers de la fenêtre, médusée. Vont-elles à la rivière ou à la vieille ruine pour gambader. Un tableau vivant où je crois voir les rennes d'un Noël. Image d'Épinal dans ce grand froid déployant ses ailes.
La pureté du blanc a joliment tout recouvert Jusqu'à ne plus voir l'horizon où l'on se perd.
Le coton fondant pleut en ce lever de jour En ballet voluptueux les flocons se font la cour.
Le bois crépite dans la cheminée Les flammes dansent leur sarabande. Je m'extasie devant un bout d'univers Essayant d'inventer quelques vers.
Quels beaux instants de douceur dans la grande froidure Au travers des volutes de fumée d'une tasse de café brûlant J'aime à me fondre et admirer toute la beauté de la nature. Un simple matin où l'hiver grelotte en m'éveillant....
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Cela faisait longtemps que je ne t'avais lue. Et toi, tu n'as rien perdu de l'art de peindre, tes pinceaux toujours agiles à saisir ces instants de magie...De plus, j'aime l'hiver...: -)
Amitiés... Riaga.
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
Moi aussi, j'apprécie l'hiver et les images que tu décris avec des mots somptueux, me laissent sur un petit nuage. "Un simple matin d'hiver où l'hiver grelotte" Belle image et avec ce café brûlant que tu dégustes, c'est bien agréable. Bises amicales ODE 31 - 17
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.