Dix-neuf cent vingt-huit, premier rôle au cinéma, Cheval galopant et obstacles parsemés... Des films, oui ! Séries B, pas vraiment son dada, Traversée du désert, le foulard animé.
Une chevauchée fantastique avec John Ford, Parcourant de part en part les États-Unis, Immense pays qui vous transperce le corps, À coups de feu, bivouacs, cigarettes entre amis.
Et ces moments avec toi John, très paternels... Démarche chaloupée, décideur engagé. Défile à l’écran, l’héroïque mise en scène ! En fond, l’Arizona au mirage estompé.
Dix-neuf cent quarante-et-un, Pearl Harbor, la Guerre ! En pleine ascension devoir tout quitter, que faire ? Lettre envoyée pour s’enrôler sans réponse : Hein ? Ah oui ! Des regrets lancinants chaque matin.
Ta force patriotique est venue de là ! Réalisateur, acteur sublime en héros, Défendre la patrie : Chut ! On tourne à tout va... (J’ai adoré les scènes de Rio Bravo !!!).
Printemps soixante-dix neuf, une vie s’enfuit... Te voici digne, bien amaigri aux Oscars, Dévoilant votre même année d’entrée (vingt-huit). John ! Aujourd’hui plus encore adorons ton art.
En deux mille vingt, tes pas nonchalants s’invitent ! Souvenirs d’enfance s’évaporent (de l’or...) Sous mes yeux s’illuminent toutes ces pépites ! Ton sourire évidemment, le plus beau trésor...
Le temps comme le vent passe et ne s’arrête jamais!!!
On s'imagine : nous sommes en cavalcade, en équilibre, une jambe sur chaque cheval et un colt au poing. Les franges de notre gilet au vent, le chapeau de cow-boy si vissé sur la tête qu'il reste bien en place malgré le galop de l'équidé. Le thème est aussi inspiré qu'inspirant. Le 7è art fait toujours autant rêver.
Une belle utilisation du thème pour rendre un hommage à la fois à ce "géant du cinéma" et au 7ème art. Des images se superposent aux mots, bribes de films cultes et allures de l'acteur, au fil du temps, jusqu'aux deux derniers quatrains, particulièrement touchants. Très belle inspiration... Lucie
Grâce à ce texte je me suis replongé dans mes classiques cinématographiques. Ah... "The Duke" ou la virilité incarnée. Bel exemple d'un Hollywood d'hier que ce John Wayne éternel. Merci pour cette dernière séance "alexandrinisée"
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