Aussi discrètement qu'un courant d'air tu étais entrée dans ma vie Le temps pour moi...pour nous ne semblait plus du tout exister. Tu étais tellement unique...et pourtant tellement mystérieuse. Tantôt tu étais ombre poétique dans la lumière de la musique Parfois tu étais ténèbres abyssales, la prédatrice de la nuit Le cœur de ton âme était harmonie et chaos Partagé entre tes désirs incontrôlés et une implacable volonté Celle de pouvoir vivre... Celle de pouvoir laisser aller tes crocs s'enivrer de la douce saveur de la vie Celle de pouvoir marquer de tes griffes chaque parcelle de mon être. Ainsi cela avait commencé Mais la roue du temps a roulé en harmonie avec la roue du destin Elles ont tracé les chemins de l'existence sur le même modèle Ce qui était un modèle ne fut pas fait sur le même tracé Le tracé fut faite en parallèle sans qu'il y ai de croisement. Était-ce le fait du hasard..? Était-ce le jeu du destin ? Était-ce le choix de la vie ? A présent jamais plus nous ne le saurons. Car notre temps d'unité est tout comme le jour qui meurt Notre temps tel un jeu est arrivé à son terme. Telle l'existence éphémère d'une étoile dans l'immensité de l'univers Le lien qui s'était créé dans un regard est parti dans l'éphémère Le lien n'est cependant pas mort... Le lien est toujours là sous la forme délicate de l'amitié Mais cela n'empêchera pas le temps de préserver ton image Le temps aidera à passer...l'amitié aidera à cicatriser Cicatriser la douloureuse blessure d'un amour éphémère. Un amour qui permis cependant de rappeler quel était le goût d'aimer De rappeler la douce chaleur qui nous habite une fois que l'on est aimé. De rappeler ce que c'est qu'être deux...qu'être un nous De rappeler la douleur de retomber dans la solitude De rappeler le goût amer de ce qui fait l'apanage des fous et des morts. De rappeler le sens des mots aimer...pardonner...accepter De comprendre enfin le proverbe. L'amitié sert à essuyer les larmes que l'amour à fait couler A présent l'amitié qui était disparue dans l'amour est revenue L'amour quant à lui, tel un grand brasier s'est consumé Il s'est éteint sous une pluie de larmes Mais les larmes ont été séchées dans le voile délicat de l'amitié. Un voile qui durera tout le restant de l'éternité. Tel un attachement entre deux âmes...deux esprits qui vivront à jamais. Un partage de tout dans un grain d'éternité Un sentiment qui ne mourra pas dans un Adieu mais qui vivra dans un Au revoir Une amitié qui vivra au-delà du temps.
...*-*...Je voudrais voir le monde dans un grain de sable, et le paradi dans une fleur sauvage, tenir l'infinie dans la paume de ma main et voir l'éternitée duré une heure...*-*...
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