Sous le chapeau léger La chevelure blond blé Disparaît, laissant s'échapper, Quelques épis, sur la nuque hâlée.
Le ruban au ton orangé Donne une note fruitée De couleur identique À celui ceignant, une taille, idyllique.
Ce dernier, se perd dans les plis D'une robe de mousseline, blanche. Où les nuances pastel de l'infini s'accrochent, sur la transparence.
Debout, dos tourné, vers le pont de bois, L'eau paisible, semble la contempler. Un bouquet des prés, devant son buste droit Cueilli, à même le parterre, d'où elle semble immerger.
De cette ambiance immobile, ressort une douceur Fragile, anachronique, d'une certaine candeur Qu'un simple frémissement de vent Pourrait anéantir, instantanément.
Bien inspiré celui qui capterait ses pensées Du moment, dans cette beauté statique Fait-elle don de ces fleurs, à la nature, Ou attend-elle une belle aventure ?
Nul ne saurait le dire, j'en conviens aisément, Mais l’œil attentif de celui qui l'observe Peut-être ! de l'autre côté de ce pont, se réserve- T-il le privilège de l'admirer tout simplement...
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
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