Comme les oiseaux Nous avons besoin d'un nid Pas à pas au fil de la vie il se construit Avec ce qui pour chacun est important ou beau.
Il n'est pas figé, non il vit de nos engouements. Extensible aussi, on l'agrémente d'un jardin Dans tout cela rien d'anodin Le nid se doit d’être accueillant, rassurant.
Mais au fil des années parfois il s'étiole Il ne change pas non, aurait-il moins d'attrait Ou ce ronronnement monotone nous effraie? L'ennui, le quotidien trop plat s'immiscent, satanées bestioles!
On se dit qu'au fond du jardin peut-être, existe-t-il une porte Allons prendre l'air dans le patio loin des habitudes Elle est là bien cachée, rouillée sous nos certitudes Désir intense de la franchir, y trouver les chemins qui emportent.
Et si nous... y trouvions les sentiers d'autres désirs indéfinissables Loin de la raison, des diktats, et autres cases, dont la morale se définit Des sentiers aux saveurs délicates, loin de cette atonie. Chemins dangereux peut-être, mais qui rendent insatiables.
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Une vie qui parfois se termine en rengaine, sans aucun attrait, des habitudes, les oiseaux eux changent de nid. Au fond du jardin comme le dit Cabrel, il y a la cabane du pêcheur, à savoir si on peut y trouver une bonne ligne. Bises PAPILLON Un poème que j'apprécie avec discernement. Des mots bien trouvés ODE 31 - 17
Cette rêverie métaphorique me plaît beaucoup. Les jardins qui nous entourent, permettront peut-être d'y apercevoir des trésors d'arcs-en-ciel. Joli poème.
Bonjour, PapillonMystere, ce sentiment de routine est très bien traduit. Il n'est hélas que bien fréquent, vu la difficulté pour s'accorder dans le temps alors que l'un et l'autre n'évolue pas toujours dans le même sens. Exceptionnelle réussite dans l'expression poétique de cette complexité humane balançant entre attachement et désir de liberté,
Mido Oui s'évader mais si cela n'est qu'en pensées ce n'est pas bien grave. Merci de ta fidélité
Ode Ah la vie n'est pas ou parfois est un long fleuve trop tranquille!!! En tout cas en tant que papillon j'espère ne pas tomber dans un filet ! Bise
jean louis Nous avons tous besoin d'arc en ciel il annonce la fin de la pluie. Amitié
Rose Amélie Merci beaucoup .... Amitié
Monthery Le désir d'attachement n'enlève rien au goût de la liberté. C'est bien connu "l'herbe est toujours plus verte ailleurs" il parait. Merci de tes ressentis sous ces mots
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
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