"La Nuit me bloque
Cimente mes jours
Puisque je suis
Tout autant qu’Elle
Dénaturée…

Ainsi depuis le Jour
D’un temps X

Nous tombons
Crépusculaire
En un long et étrange
Corps à corps
"

Encore un texte fort ça.
Cette image hypnotique d'une chute à la fois mouvante et figée

Encore...en excluant le hasard qui, anyway, n'existe pas, c'est plus qu'un partage mais une union spirituelle que tu offres, mon amie.
Merci....
K.

Un long corps à corps délicieusement poétique.
Pyerre

Bonjour Saphariel,

En un long corps à corps




Moi Lumière, insouciante et rayonnante de bonheur, entourée de mon halo aveuglant de luminosité bleuâtre, je tombais, un matin lors de ma tendre enfance féerique et insouciante, par un pur hasard aléatoire, sur cet autre chronophage sorti comme moi du Chaos à l’origine du temps… La Nuit…

Ce bloc en ciment de soie, aux profondeurs vertigineuses, dénaturée depuis l’origine des temps crépusculaires par l’opacité compacte du noir aveuglant de son énergie corpusculaire sombre.
Attirée par des phéromones, jusqu’alors encore inconnues, je me mis à chuter dans ce puits opaque. Sensations de fulgurance et du malaise. La vélocité supersonique de l'éclipse amnésique.

Rien, plus rien.

Rien que ce gouffre sans fond. Plus rien que de la profondeur d’un puits sans fin.
Moi Lumière, source et chemin de connaissance, je rencontre enfin, la profondeur du silence crépusculaire de la nuit, mon indispensable alter-ego.

Après un long corps à corps crépusculaire s’ouvre enfin le chemin de la connaissance lumineuse sur la voie du savoir être dans la profondeur vertigineuse du silence.

Merci très chère Saphariel pour ce superbe partage
Bien à toi amicalement
Etienne

Merci !!!

Suis très touchées par chacun de vos commentaires.

Que de trouvailles dans ces belles tournures de phrases, le vers se fait surprise et enchantement.

On se perd à la croisée de songes qui pas un instant ne sonnent creux...

Amitiés

Merci Syrille...