Voici le jour passé des idéaux fragiles Sous la féroce vocifération des peurs Que reste-t-il de nos idylliques mirages Vers quel azur forcé conduiront nos forfaits
Vieux monde des misères exhibant ses outrages Au goût amer des arbres qui n'ont plus de fruits Il n'y aura jamais de repos cathartique Tant les propos lancés sont flèches au curare
Rageusement l'Histoire aligne ses excès La haine dans les coeurs obérant la pensée Tout concourt au désastre et sonne l'hallali Quand de méchants acteurs aux masques d'acier hurlent
Ces cupides guerriers aux paroles létales Hommes de peu de joie jamais désaliénés A trop aimer la lutte en ses ardeurs rouillées Ont le souffle qui manque à la Fraternité
Bien ce poème réaliste, j'aurai terminé par "ont le souffle qui manque à l'amitié" au lieu de fraternité Sinon on sent bien les abimes de la haine et sa catastrophe. Jolie manière d'écrire
Pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, pour tous ceux qui ont dans leurs yeux quelque chose d'horizon perdu, car l'amour est plus fort, pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, peace and love 4 ever
Bonsoir Filiquier J’apprécie guère voire plus ce genre de personnages que tu évoques ici. Je dirai que pour eux on ne peut même pas parler de haine c’est pire que ça, c’est l’indifférence de la vie humaine, au moins la haine est encore un sentiment humain.. Hélas je partage largement ton pessimisme. Amitiés JC
Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
À vous qui avez bien voulu vous arrêter sous ce cri de colère, totalement inefficace j'en conviens, un très grand merci. Comme vous, j'ai pensé à ce qui se passe à l'est de l'Europe bien sûr. Mais l'idée de départ, c'était la mise en cause d'une certaine manière de faire de la politique, aujourd'hui particulièrement. D'une certaine façon, j'ai raté mon coup. Je tiens cependant grand compte de vos propos et vous en remercie encore. À vous lire également bientôt. Avec toutes mes amitiés. Filiquie
Comme j'aurais aimé pouvoir commenter le poème que tu as laissé...mais je suis pour de bonnes ou mauvaises raisons assez en marge ces derniers mois...Et c'est en cela que malgré tout, je tient à dire que ce qui m'anime (et me "tue" et suscite mes indignations et préoccupations et mes lassitudes) trouvent sous tes lignes beaucoup "à dire". Le mot final est l'un des plus beaux qui soit. "Fraternel". Il a sa place et bien plus encore dans les archives de mon coeur...guerrier d'une autre étoffe et qui ne se berce pas d'illusions...(les cris de colère sourdent et parfois, ce n'est qu'en les chuchotant qu'ils ont le plus d'impact)...
Amitiés.... Riaga....
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
Merci infiniment Riagalen pour ces mots qui partagent une même sensibilité et, peut-être, la même désespérance... Je doute de l'humanité, mais je crois encore en l'être humain, au moins par volonté. Parce qu'il y aura toujours, ici ou là, une oasis de fraternité. Amitiés bien fraternelles. Filiquier
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.