Tu sautais à la corde, dans la cour de l'école je marchais dans les rues, le regard vers le sol tu attendais ton père, visitant ses patients et quelquefois bien tard, nous étions des enfants
je me souviens ce temps, j'évitais les lumières m'enfonçant dans les ombres et je t'ai vue si claire jouant à mère veux-tu, elle est partie au ciel le professeur m'a dit, le mot est essentiel
Tu sautais à la corde et parles à mon oiseau à mon âme, à mon coeur, à travers les carreaux encagé dans la classe, il était espérance cette intuition en moi, a remué mes sens
et j'ai suivi mon rêve, mon jumeau en chemin une étoile au néant, dans le creux de ma main sa lumière me guidait, très souvent dans le noir jusqu'au jour où mon songe est devenu espoir
Tu sautais à la corde, tu es dans le jardin grandissant cet amour, clôturant le terrain tu as conçu ce nid, où nos masques s'envolent il est loin le petit, se mourant à l'école
Comme il est loin ce temps... nostalgie au-regard de ce qui est après avoir été ce qui fût. Peut-on être et avoir été. Un poème qui m'a un peu remué, moi aussi.
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