Dans l’étrangeté d'une lueur d'orage qui glisse, impétueux sur les ondes des champs silencieux, un homme contemple la terrifiante esquisse, d'un ciel au souffle rauque de l'agonie d'un dieu.
Rêveur distrait, emmêlant son doigt d'ivoire, dans la crinière insaisissable qui se dessinait, dans le vent fou qui profitait de sa gloire, il enfourcha le cheval sombre qui s'enfuyait.
Puis disparut sur un coursier des plus funestes, emporté par le flot de lumières électriques, traces de sabots piétinant la voûte céleste, où filent dans le vent des paillettes mystiques.
Coulèrent après lui dans un calme étonnant, quelques larmes argentées le long des herbes folles, une pluie torrentielle d'un déluge incessant, tels des mots criés à la vie et qui parfois consolent.
Vision artistique et poétique que j'illustrerais bien par un Van Gogh...
Goethe - 1810 : "Si la vue n'était pas comme un soleil, je ne pourrais jamais le contempler ; si en nous ne se trouvait pas la puissance de Dieu lui-même, comment le divin pourrait-il nous enchanter ?"
Un homme observe un ciel tumultueux pendant un orage, puis monte sur un cheval sombre et s'enfuit. Il disparaît dans une explosion de lumière et de poussière, laissant des traces de sabots dans le ciel. Des larmes argentées coulent après lui, créant une pluie torrentielle qui réconforte parfois.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.