Soulevant les lieux-dits, les écarts et hameaux, Pollinisant les bourgs, j’impulse une croisade. Etouffant de ciment, dispos sous les ormeaux Au seuil de la cité, faisons halte à ce stade.
J'ai mon pré carré vert, mais pas pour balle en cuir. Et si le filet tremble, entomologue en herbe, C'est dire aux papillons: couleurs ne jamais fuir ». Oui je prends de la graine au général Faidherbe.
L'assécheur de marais grenouille en ennemi : Son armée aux tons gris tuant bocage et sagne, Dégueulant son béton, aux effets tsunami, Paraît pourtant figée, oubliant sa campagne.
Face à ce chaos sale en friche industrielle. Je veux rendre à Nature enfin notre terroir : Y semer des moineaux, puis piqueter de nielle Et de piment-oiseau, les champs des bords de Loir.
Des fleurs et des bourdons ! Passons à l’offensive ! Préparez les fusains et tirons les premiers, Les traits d’un grand étang avec sylve extensive. Et brisons le goudron au profit des pommiers.
Commando chlorophylle agit en mili-terre Pour libérer le sol de tous les promoteurs. L’escadron pro-chevreuil sans plomb ni cimetière Regagne un taillis frais et des apiculteurs .
Moi aussi j'adhère à ce texte original qui est pour la défense de la nature. Justement je viens de réécouter le chêne de Pierre Bachelet. Bien amicalement ODE 31 - 17
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