Ils descendaient au fond à partir de huit ans En dix-huit cent quarante ils étaient jeunes enfants, La mère tenait la main jusqu'à l'entrée du trou À son très cher petit, de quoi devenir fou
Émile Zola l'écrit dans son œuvre Germinal Et puis le grand Jaurès le criait dans le bal, Portant très haut le peuple, la valeur des humains Nés sous de sombres étoiles, des diamants dans les mains
Ils descendaient au fond certains ne remontaient, L'explosion du grisou les avait dévastés Leurs parents poignardés souffraient jusqu'à la fin De cette pauvre vie sans aucun lendemain
La mine était la tombe des espoirs de l'horreur, Ces hommes nés de rien, exploités par les grands Étaient comme leurs chevaux aveugles du néant, Leur labeur profitait aux oiseaux de malheur
Ils descendaient au fond une famille unie, Fiers d'apporter aux autres de quoi se réchauffer, Vouvoyant leurs parents, éduqués et polis Des valeurs endormies, ces hommes vont nous manquer
Superbe comme toujours pour des faits réels et si dramatiques. J(ai fait un texte moi aussi, Je me souviens que mes parents ont parlé de la catastrophe de Marcinelle. Il y en a eu que trop. Merci Marco pour cet écrit. Bises amicales ODE
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