Dans les corridors du silence ma ville tu te donnes au vœu des nuits. Ma ville des territoires diurnes empiétés par l'ombre, ma ville dans le regard des néons tu oublies la cécité du soleil.
Des meutes avinées coulent dans tes artères, ma ville tu t'éprouves dans la nuit consentie. D'indécence tu es belle, et tu en deviens fauve quand les corps s'abandonnent dans ton repaire. Sous le nœud d'un baiser tu t'oublies ma ville, certains de tes rêves frappés dans l'ombre survivront au poing du jour.
Les cigarettes allument des brasiers anonymes, de cendre toujours sera la nuit, des fumées toujours viendront blesser l'air pur. Dans tes ruelles coule la rumeur. Parfois un rire se brise et vient mourir contre un pavé. Parfois un cri s'arrache au silence comme une trouée se cogne au silence.
La vie se danse dans ton antre, dans les sous-sols sur le dancefloor. Et la musique rampe de lancement vers un au-delà profane, ô ma ville si tu savais les substances sous le derme et comme on rit et comme on plane.
Ma ville ce trait d'union sur tes façades entre deux crépuscules
Pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, pour tous ceux qui ont dans leurs yeux quelque chose d'horizon perdu, car l'amour est plus fort, pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, peace and love 4 ever
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