Putéolienne un jour ? ha ! ça, non.
Cette ville pue le richard, le trader,
Le costard, le pognon-sans-odeur,
La jupe portefeuille, et ce nom !

…Puteaux ! Un cocktail hétéroclite
De bâti prétentieux et de zone ;
Lové sous des tours perçant l’ozone,
La putéolienne flaire l’élite.

Disneyland consternant et glouton,
Aux campaniles empestant le fric,
Les Bergères y sont cadavériques
Quand l’Aïd égorge ses moutons.

Ça sent la mort dans cette banlieue,
Une parfum de nullité, de rien,
De Mercedes, de prolète-à-rien
D’inachevé béant en tous lieux.

J’y transite en bus intestinal,
Nez pincé, sans respirer son air,
Rassemblant mon énergie scolaire
Pour délivrer mon cours matinal.

Quelle violence !

Mais aussi quelles images puissantes !
"J'y transite en bus intestinal..."
"Les Bergères y sont cadavériques quand l’Aïd égorge ses moutons..."

Comme un air de NTM qui n'est pas pour déplaire. Un texte qui mériterait d'être mis en musique 👏🏻

Un regard sans concession... Qui sent le vécu !

Contente de te lire

J'ai bien aimé :

"Ça sent la mort dans cette banlieue,
Une parfum de nullité, de rien,
De Mercedes, de prolète-à-rien
D’inachevé béant en tous lieux."

Amitiés poétiques !

Roger

Puteaux?... connais pas!...

Plutôt bien comme ça...

Amicalement...

Hubix.

Citation de Bella de Vnirfou

Quelle violence ! Mais aussi quelles images puissantes ! "J'y transite en bus intestinal..." "Les Bergères y sont cadavériques quand l’Aïd égorge ses moutons..."

J'avoue que j'ai une dent contre cette ville que je clouerai bien aux Puteaux de torture.

Pourquoi pas ? Merci Sa marguerite

Oui, parfaitement vécu chaque semaine à l'aube et cette traversée n'est pas le meilleur moment de la journée.

Tu l'auras compris, ce ne sera pas ma prochaine résidence.
Bises poétique à toi, Roger

Si tu ne connais pas, inutile de faire le voyage.

Merci de ta lecture