La Passion des Poèmes :: Autres poèmes

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	Tentative de restituer l'ineffable, la poésie procède du désir de mettre des images en paroles qui se fassent musique.

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Publié: 18 nov à 14:09
Modifié: 18 nov à 14:16 par Nascunturpoetae

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Novembre I

Novembre que les Celtes
Appelaient le mois noir,
Tes rayons jusqu’au soir
Chauffent peu, courts et sveltes.

Novembre aux doigts de brume
Qui vous serrent le cou,
C’est là que tout à coup
On tousse puis s’enrhume !

Novembre frais et pâle
Où brille le Scorpion
Pleurent de ton lampion
Trente larmes d’opale.

Novembre, tu dépouilles
Nos immenses forêts
Sans honte ni regrets
Pour les couvrir de rouille.

Novembre où l’orgue chante
Les Saints comme les Morts,
Cueillons donc sans remords
Ta fleur triste et méchante !

Jeudi 5 novembre 2015
Samedi 11 novembre 2023

©Tous droits réservés TC - 2023

Nulla fides, ulla spes

Brin d'harmonie

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Dernière connexion Il y a 1 minute

Publié: 19 nov à 09:54

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Merci pour ce très beau moment de lecture, chaleureux d'images.

Nascunturpoetae

	Tentative de restituer l'ineffable, la poésie procède du désir de mettre des images en paroles qui se fassent musique.

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Publié: 19 nov à 11:37

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Heureux que cette suite d'images vous ait réchauffé.

Merci.

Nulla fides, ulla spes

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