Tu devrais t’éloigner de la lumière et des miroirs, de la turbulente démence des minimums et des maximums, de la fièvre inconstante de l’amour charnel, des troubles des oiseaux puisque tu ne possèdes ni ailes ni queue mais des griffes parfaites pour lacérer les voiles des navires submergés, des gisements de baisers perdus au fond de la mer avec tous les autres trésors...
Ta douleur n'est qu'un clou planté entre les côtes de cette ville que tu peux contempler, mais seulement depuis la mer...
Abandonne ta robe de toile et tes vaisseaux sanguins sur la rouille des rails mourants. Laisse le plus tard possible venir et rien d'autre te précéder. Le brouillard a une action curative. Le besoin d’ennemis justifie les guerres. Ton corps est un temple.
La mort peut être un excellent déguisement pour une soirée bondée. Ne quitte jamais une rue déserte pour une fête masquée.
J'avoue ne pas comprendre grand chose, mais certains de tes beaux vers m'interpellent avec insistance : "des gisements de baisers perdus au fond de la mer" "Ta douleur n'est qu'un clou planté entre les côtes de cette ville" et aussi ce mystérieux "Laisse le plus tard possible venir et rien d'autre te précéder"...
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