Ne votez pas pour moi
(Poème loufoque, ça va mieux en le précisant)

N’allez surtout pas croire en moi.
Je ne veux plus être le roi.
Vous avez cru à mes promesses ?
J’ai pillé toutes vos richesses.

Que voulez-vous, je suis ainsi,
Je pars quand ça sent le roussi.
J’ai trempé dans nombre d’embrouilles
Fondées sur des carabistouilles.

Je suis entouré d’avocats
Car j’ai le nez dans le caca.
J’étais fait pour la politique
Et j’ai bousillé la boutique.

Voilà, ne votez pas pour moi.
Bientôt je n’aurais plus le droit
De vous faire aller jusqu’aux urnes !
Demain, j’émigre pour Saturne.°

Sur ce plan, poème réaliste en effet.
Mais loufoque il l’est, dans la mesure où je me mets dans la peau d’un polytocard *, ce que je ne suis pas.

Merci pour ton commentaire.

Bizzz, JB

* Néologisme fabriqué avec mes petites mains, et qui signifie plusieurs fois tocard, ou multi-incapable, en jouant sur la proximité avec politicard, le genre de politicien dont il est question ci-dessus.

Hello JB

Tu as placé carabistouilles pas mal ma foi !! Saturne me paraît être une bonne option, vu le niveau des débats de ces derniers temps. Il faudrait renégocier les contrats des cabinets de conseils & de communication, il y a fort à faire.

Bonjour
Je me marre
Derrière celui qui se casse. J'ai un nom "Satire au Président". Comme ça je dénonce personne.
Mais bientôt il pourra faire des conférences et gagner moutl argent
Peut ētrz qu'il devra quitter la France.
Qui sait ?
Bonne soirée
Cidnos

Citation de Catwoman

Hello JB Tu as placé carabistouilles pas mal ma foi !! Saturne me paraît être une bonne option, vu le niveau des débats de ces derniers temps. Il faudrait renégocier les contrats des cabinets de conseils & de communication, il y a fort à faire.

J'avais le choix. Il y a tant de mots en -ouille
Je les expédierais volontiers sur Pluton même, si c'était encore une planète.
La seule chose que l'on fait au cabinet... bref, tu m'auras compris, on n'en a pas besoin, ils ne poussent que leurs propres intérêts et ceux qui les emploient devraient finir en taule.

Je ne me fais pas de soucis pour son avenir.
Aller au Luxembourg ?

Merci pour vos commentaires.

Bizzz JB

À dire vrai j’avais oublié cothurne. C’est vrai qu’il nous fait du mauvais théâtre, et pour lui la pièce est finie.

Je ne regrette pas de l’avoir mis sur orbite, et que Lucifer m’entende.

Bizzz, JB

Lui ou un autre, le schéma mental de ces hommes de pouvoir est piteusement semblable. Le petit, le tremblant l’ont fait, le jupitérien le fera.

Je rêve d’un jour où un polytocard dira vraiment Ne votez pas pour moi. Je vous en prie pour le thème. C’est offert de bon cœur par la maison Diversitas.

Bizzz, JB

C'est un cri du coeur et de la raison. Je partage entièrement.
Mais les hommes (et les femmes, du moins en politique) sont ainsi quand ils ont soif de pouvoir. Et tout pouvoir ronge l'âme. Il ne reste que des pantins.
Enfin n'exagérons pas non plus, il en est quelques-uns, quelques-unes qui échappent à cette fatalité.
Et si on parlait aussi du syndicalisme français ? Pas mal non plus dans le genre...
Moi qui suis en avance sur vous, j'en ai tant vu, tant entendu que, comme René Char je dis : Dans mon pays, on ne croit pas à la bonne foi du vainqueur"
Bien à toi.
Filiquier

Je t’en prie, rassure-moi et dis-moi qu’avec l’âge on peut prendre du recul par rapport à tout ça.

Bizzz, JB

Avec l'âge, cher Jean-Baptiste, on vacille comme on peut. Mais rassure-toi, il reste toujours une petite bougie qui veille au fond de l'âme. Enfin, je le crois, sans en être certain.
Et l'amitié, et la fraternité.
Et puis encore, cette espérance si bien chantée :"Quand les hommes vivront d'amour..."
Un grand salut du vieux.
Filiquier

Je ne sais trop quoi dire. Je reste révolté. J’ai l’amitié pour le peuple chevillée au corps.

Bizzz, JB

Je te comprends. Mais le peuple peut, quelquefois, avoir tort. Que dire du peuple allemand dans son choix en 1933, suivi d'un silence tonitruant sur ce qui se passait dans son propre pays ? Que dire du silence du peuple russe aujourd'hui ?
Je reste moi aussi un révolté, contre tous les excès. Je revendique mon appartenance à ceux que Pierre Michon appelle les "vies minuscules".
De Camus : "Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement."
Sincèrement, en pleine amitié.
Filiquier