L'horloge du temps n'a fait que trop se répéter
Enchaînant les mêmes tourments, même moment
Gravés au fond de ma mémoire je vois le ciel
Obscurci tout de noir qui me consume de l'intérieur
J'ai appris à vivre avec la solitude qui me ronge
Je me dis que peut-être dans l'au-delà je verrais toujours ce paysage nocturne m'accompagnant
Le Seigneur sera peut-être clément envers moi
J'ai versé tant de larmes, un message oublié
Comme enfermé, ensorcelé par ce paysage
Dans cette boucle infinie je devrais me réjouir
Mais au fond de moi cette peinture ressemble
À ma douleur passée qui persiste, rien ne pourra
Effaçant mes doutes seul Dieu connaît ma peine
Je me remets à toi, juge-moi en bon homme
Je suis bête et tout petit face à l'immensité
Ne méritant pas ton amour mais je suis heureux
Me plier à ta volonté je le ferai tu ne m'as jamais
Abandonné sur ce banc.

Superbement touchant, un texte que je partage. Un banc qui me fait imaginer de tendres images
Bien amicalement ODE

Bonjour merci beaucoup ça me fait toujours plaisir d'avoir des commentaires encourageant ça me motive à continuer mes écrits

Cette forme d'acceptation face à une Tristesse aux couleurs d'Éternité, à s'en remettre à une force Suprême au-delà de demain, laisse
sur ma lecture le plaisir d'avoir vogué sur une âme aux forces lumineuses malgré les ombres insistantes.

Poème très touchant, beau d'être si touchant.

Il y a des qualités d'écriture.

Dieu est là, dans la vie, pour tout un chacun, guide chacun.

Ecrivez bien.

Bonjour Rouge Fleur, c'est un texte très touchant que je découvre, plein de forces, j'ai aimé vous lire, bien à vous, Mathilde