! ode !

J'assume pleinement la paternité de cet enseignement :
« Autrefois, je fus lapidé, garrotté et refroidi par le feu en place de grève ».
 Plus sérieusement... Lors d'un colloque sur la condition humaine traitant des conditions auxquelles l'humain se soumet dans le travail, devant la belligérance de deux intervenants, un ecclésiaste et un syndicaliste (état de guerre à la seule initiative de l'agent pathogène, pardon, communiste), leurs propos n'intéressant plus le débat, je n'ai pu, me levant de ma chaise, m'empêcher d'un « ! io ! » retentissant :
- « Voyons, Messieurs, de la question qui vous anime, la réponse est d'une désarmante simplicité ! »
Après une pause de trois secondes comptées :
- « Dieu n'a nul besoin d'exister pour être ».
Très exactement, au cadran, une minute et sept secondes de silence dans tout l'auditoire, un silence dans lequel on pouvait clairement discerner, sur le tard, le vol tonitruant de deux mouches courtisant : le Diable ! 
Voilà, pour l'anecdote.
BiZ, éric 
*
! Joey !

Agnostique ? Aucunement.
Le jugement synthétique à priori, proprement métaphysique, qui préside mon post ne s'embarrasse pas du doute. Les prolégomènes de ma pensée, explicite de la notion d'existence, intéresse moins la croyance que la question ontologique de l'Être dans sa part non métaphysique, de l'Être réel qui aujourd'hui interpelle le mécanicien quantique.
Celui de mes propos que tu signales, relève de la suspension du jugement, mais en regard du seul développement de ma pensée, d'une connaissance intuitive (pure) qui suit tranquillement son cours.
Laissons donc les dogmes établis se noyer dans leurs propres contradictions et paralogismes : Conférer une existence, c'est donner une dimension humaine ; dès lors, le dogme est personnificateur, iconique, et conséquemment, idolâtre. Me voilà donc apôtre et hérétique ?!
Amitiés, éric

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