Bien découplée de corps, d'avenante figure, Elle a pour me corrompre un talent très utile Par l'adresse qu'elle a d'un haut-le-corps discret, D'une légère moue ou d'un sourire en coin,
Mais plus que tout encor, ses yeux, ses larges yeux, Ombragés de grands cils qui y mettaient une ombre : Elle doit bien gagner à être vue de près. Cela n'a que quinze ans et ne veut que séduire,
S'accusant d'avoir fait tout ce que font les femmes. Et comme un frère aimant je conseille à la sœur D'avoir plus de patience et ne pas tant risquer :
Une seule imprudence est un mal sans remède… Mais la femme et l'enfant se plaignent coup sur coup De ma sollicitude et de ma négligence.
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Moins qu'un autre je suis dans le cas de la prendre Car ce beau brin de fille est en sa prime fleur ; L'enfant faite femme le nie de cent façons, La femme encore enfant me le prouve de mille.
Je m'attache à l'enfant, me moque avec douceur Du refus qu'elle fait de m'en donner la preuve. Les deux n'ont dans l'idée que d'avoir ma promesse De leur faire l'amour à bouche que veux-tu :
Il ne me manquait plus que d'être celui-là ! Enfin mon cœur vaincu, par tant et tant de cran, Consent de guerre lasse, à la demie passée,
Qu'elle passa minuit à quatre pas de là ; En aucun cas la main n'aurait couru le risque De perdre ainsi le fruit en détachant la fleur.
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Prenant le plus grand soin de s’attacher au cœur Sans trop toucher l’esprit, elle invente à loisir, Selon son bon plaisir, je ne sais quelle histoire Espérant bien m’y prendre en m’en faisant mystère.
Je me dois attention pour ne pas, au moment, Trahir ce cœur d’enfant qui me paye d’avances. La voilà qui, de plus, se flatte et se fait fort D’être la plus retorse au jeu des osselets !
Il faut bien que raison ait quelquefois folie : Les mains cherchent les mains mais nos bouches, déjà, Ont entre leurs baisers de plus petites pauses.
La femme tout d’un coup se donne tout entière, M'accueille dans sa chair puis se laisse fouiller, Enfin se laisse aller à arrondir la bouche...
Ce poème relate un des plus beaux moment de ma vie. J'avais alors 22 ans.
~ S'aimer ! C'est s'appartenir sans jamais se posséder. ~ Tous textes déposés par Huissier de Justice en Tribunal de Grande Instance ~ Demande de N° ISBN & Dépôt légal à la BNF : dans un avenir proche ~
Ami, Mille Mercis, j'ai grand plaisir à le savoir en favori !
Amitiés, éric
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Je découvre aussi tes poèmes et... enfin, tu verras dans mes commentaires.
Je vais... tout te lire !
Dame !
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BiZzz, éric
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