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LPDP :: Poèmes d'amour :: un Amour de Fille (sonnets, Triptyque) - Full vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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lastexit


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23 juil 2022 à 17:06
  Publié: 4 nov 2011 à 11:19
Modifié:  22 nov 2011 à 04:38 par lastexit
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                                             l

          Bien découplée de corps, d'avenante figure,
          Elle a pour me corrompre un talent très utile
          Par l'adresse qu'elle a d'un haut-le-corps discret,
          D'une légère moue ou d'un sourire en coin,

          Mais plus que tout encor, ses yeux, ses larges yeux,
          Ombragés de grands cils qui y mettaient une ombre :
          Elle doit bien gagner à être vue de près.
          Cela n'a que quinze ans et ne veut que séduire,

          S'accusant d'avoir fait tout ce que font les femmes.
          Et comme un frère aimant je conseille à la sœur
          D'avoir plus de patience et ne pas tant risquer :

          Une seule imprudence est un mal sans remède…
          Mais la femme et l'enfant se plaignent coup sur coup
          De ma sollicitude et de ma négligence.


                                            ll

          Moins qu'un autre je suis dans le cas de la prendre
          Car ce beau brin de fille est en sa prime fleur ;
          L'enfant faite femme le nie de cent façons,
          La femme encore enfant me le prouve de mille.

          Je m'attache à l'enfant, me moque avec douceur
          Du refus qu'elle fait de m'en donner la preuve.
          Les deux n'ont dans l'idée que d'avoir ma promesse
          De leur faire l'amour à bouche que veux-tu :

          Il ne me manquait plus que d'être celui-là !
          Enfin mon cœur vaincu, par tant et tant de cran,
          Consent de guerre lasse, à la demie passée,

          Qu'elle passa minuit à quatre pas de là ;
          En aucun cas la main n'aurait couru le risque
          De perdre ainsi le fruit en détachant la fleur.


                                           lll

          Prenant le plus grand soin de s’attacher au cœur
          Sans trop toucher l’esprit, elle invente à loisir,
          Selon son bon plaisir, je ne sais quelle histoire
          Espérant bien m’y prendre en m’en faisant mystère.

          Je me dois attention pour ne pas, au moment,
          Trahir ce cœur d’enfant qui me paye d’avances.
          La voilà qui, de plus, se flatte et se fait fort
          D’être la plus retorse au jeu des osselets !

          Il faut bien que raison ait quelquefois folie :
          Les mains cherchent les mains mais nos bouches, déjà,
          Ont entre leurs baisers de plus petites pauses.

          La femme tout d’un coup se donne tout entière,
          M'accueille dans sa chair puis se laisse fouiller,
          Enfin se laisse aller à arrondir la bouche...





Triptyque,
Sonnets en vers blancs.

in « Fragments sauvés des ruines de mon esprit »

Eric Paul Andrieu
Aix-en-Provence, 1987-1988


© ® L’auteur
_________________________________________________________________


Ce poème relate un des plus beaux moment de ma vie. J'avais alors 22 ans.

  ~ S'aimer ! C'est s'appartenir sans jamais se posséder. ~ Tous textes déposés par Huissier de Justice en Tribunal de Grande Instance ~ Demande de N° ISBN & Dépôt légal à la BNF : dans un avenir proche ~
ticia


petit ange qui me guide, ne m abandonne pas
   
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  Publié: 4 nov 2011 à 11:37 Citer vertical_align_bottom

Très joli poème Eric...la fraîcheur de la jeunesse fait tourner bien des têtes...
Amitiés Ticia

  aime la vie même si elle te deçoit
SélénaéLaLouveFéline

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  Publié: 4 nov 2011 à 11:45 Citer vertical_align_bottom

Eric

Un triptyque qui ne manque que d'être sculpter sur bois, 22 ans et déjà romantique ....

J'ai adoré te suivre dans cette belle épopée, j'en ai goûté toute la saveur


Nine

 
ecrinf
Impossible d'afficher l'image
Je me retourne encore et d'un regard d'envie Je contemple ces mots que je n'ai pas écrits
   
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  Publié: 4 nov 2011 à 17:50 Citer vertical_align_bottom

Eric j'ai adoré ton triptyque que j'ai trouvé élégamment écrit.

Bravo et amitiés

patrick

 
lastexit


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  Publié: 5 nov 2011 à 11:42 Citer vertical_align_bottom


Ticia !



« Il faut bien que folie ait quelquefois raison ». © ®



BiZ, éric.





io ! Nine !



À souhait :

L'arôme antique d'un rhum antique.
le romantique de Rome antique, forum antique.
L'art roman tique l'arum antique.
L'art romantique : tarot mantique ! © ®

 Tout plein de poutous, éric





Patrick !



Ami, Mille Mercis,
j'ai grand plaisir à le savoir en favori !



Amitiés, éric


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  Publié: 5 nov 2011 à 16:17
Modifié:  29 nov 2011 à 15:31 par Bernylys
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Je découvre tes poèmes, en même temps que le triptyque, que je ne connaissais pas... Merci pour ce merveilleux moment.

Amitiés.

  Ma dernière parution "Confidences d'un piano" - Tous mes textes sont protégés par copyright n° 00050359-1
lastexit


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  Publié: 5 nov 2011 à 21:02 Citer vertical_align_bottom


Mille Mercis, Bernylys !

*

Je découvre aussi tes poèmes et...
enfin, tu verras dans mes commentaires.

Je vais... tout te lire !

Dame !

*

BiZzz, éric







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  Publié: 26 nov 2011 à 12:00 Citer vertical_align_bottom


Merci, Poil !







Amitié, éric



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  Publié: 11 févr 2012 à 17:23 Citer vertical_align_bottom


Merci, Philippe !




« Une femme, pour sûr !, est à qui sait la prendre ». © ®




Amicalement, éric

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