Peut-être la verras-tu ... là, Seule, debout devant toi... Pâle et livide comme au soir d'un combat ; L'horreur, en un mot comme en cent, commençant.
L'esprit torve et retors se replie, Il s'agite en tous sens, il cherche une sortie... Futile reliquat de conscience mal acquis S'ébat, se débat dans les limbes de la nuit.
Et pourtant que ne la connais-tu, Cette petite étincelle dans un regard perdu Qui exprime toutes les peines et les espoirs déçus. Alors que les jours s'enchaînent, quand ne la verras-tu plus ?
Sans aller jusque là où la folie te guette, Tu tourneras tes yeux vers cette chétive silhouette Prise dans les affrontements et les rixes sanglantes D'un tumulte sans nom que l'on appelle la vie...
Ce que tu y verras ne me regarde pas Mais quand tu y seras pense seulement à ça : L'Univers infini, sa présence rassurante, Ne laisse qu'une certitude : "Tout ce qui est, périt".
Merci Emtzahe'lla Deybb"Aykhin Mon prince elfique noir.
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