Je la vois Devant moi Moi Je me noie Dans la boisson Elle assiste à l’incandescence De ma tristesse et de tous mes sens Nouveau comas éthylique Assommé par cette boisson diabolique Quotidien d’alcoolique Un contact Plutôt un impact Je dois être dans l’erreur Moi qui je me suis arraché le cœur En moi je sens quelque chose couler Je dois pas être encore dessaoulé Mais je le sens C’est pas ce visqueux sang C’est beau C’est de l’eau Qui coule sous ma peau Qui me purifie Mais à la fois m’horrifie Car ce cracheur de lave Dont j’étais l’esclave Dont j’ai tant exprimé ma haine Revient à la vie sous la forme d’une fontaine Suis-je redevenu humain Avec mes malheurs d’humain Triste fardeau humain Cet impact c’est sa main et
Je crois que je suis amoureux C’est peut-être ça être heureux Connaître l’éternité du bonheur Ouvrir son cœur Connaître le paradis sur Terre Je crois que je l’aime
Mais quand j’ouvre les yeux La voir me rend furieux Je me montre injurieux J’hurle ahh qu’on me l’arrache Encore qu’une bête la mâche Autrefois il m’a consumé De moi-même je ne suis plus que les fumées Demain il me noiera Paroles du général Qui a mal Moi je savoure cette pureté Chez moi d’une telle rareté Elle est impassible Face à moi est-ce possible Est-elle là Je me sens comme l’Etna Et elle est Empédocle Elle fait le miracle De plonger Dans la lave qui est en train de me ronger Pour me montrer quelle divinité elle est Tout simplement elle me plait Revis revis cœur en panne Noyons nous pour cette Viviane Elle aussi m’aime Elle me sort de ma peine Mais est attirée par ma haine Par le général ce monstre qui se déchaîne Elle veut l’embrasser Elle veut s’embraser en elle C’est ton tort ma belle
Je crois que je suis amoureux C’est peut-être ça être heureux Connaître l’éternité du bonheur Ouvrir son cœur Connaître le paradis sur Terre Je crois que je l’aime
Avant de la connaître j’étais de la haine en fusion De la colère en attente d’explosion Jour après jour littéralement je m’enflammais Pour m’élever comme la fumée Ce côté sombre me rend à ses yeux si brillant Si éclatant Si éclatant Mais si je l’aime C’est qu’avec elle je suis plus moi-même Elle est pure purification Elle est une érosion Qui peu à peu le détruit Lui Le démon qui m’habite Qui toujours au pire m’incite Alors grâce à elle je change Et c’est ça qui la dérange Autrefois je me détruisais Mais en elle j’arrive à puiser De l’énergie afin de construire Un meilleur avenir Fini la déprime J’entre dans une agréable routine Boulot Dodo Mais je sens désormais que je la perds Quand je lui parle de mariage elle ne sait que se taire Elle est de l’eau qui coule entre mes doigts Un fleuve qui coule et que rien n’arrête Elle ne m’aime plus c’est ce que je crois C’est la folie dans ma tête L’enfer revient en moi Et sous mon toit
Je deviens jaloux agressif Et oppressif Je ne veux pas qu’elle parte Alors je m’emporte Je redeviens ce brasier De tristesse Pour retenir celle à qui j’étais tant lié Et dont l’indifférence me blesse Je veux qu’elle reste toujours là avec moi Alors j’impose ma loi Mes flammes de possessivité l’asphyxient Je m’embrase tellement Tellement souvent Que ma Viviane s’évapore Elle part mais à qui le tort Nous ne pouvons être heureux en même temps Notre amour est victime du temps Et du changement Comme un sage me l’a dit L’amour n’existe que dans l’éternité du paradis .... .... Ou celui de l'enfer
Merci beaucoup pour ce commentaire et cette critique. Tu vois de toucher l'un de mes incapacités : je n'arrive jamais à faire court quand j'écris un poème et quand je fais court c'est par accident. . J'apprendrais peut-être avec le temps ...
c'est vrai que c'est un texte long, mais qui dit quelque chose...ce n'est pas comme écrire dans le vide, juste pour avoir plus de vers...pour avoir été vraiment amoureux il y a bien longtemps, et t'avoir lu, je me souviens qu'en effet, à cette époque, j'étais quelqu'un d'heureux et que la vie paraissait moins morose...j'attends de revivre tout cela. donc ce refrain que tu mis en gras, il me parle vraiment beaucoup. j'ai apprécié te lire. amicalement. pyc.
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