Un vase en verre se brise en éclat sur le sol...ma main l'a laissé chuter. Je suis engourdie. Tout est au ralenti, les morceaux virevoltent dans tous les sens. Mes yeux forcent ma tête à tourner, elle pivote vers la gauche...tout est si lent...
À gauche se trouve un miroir, il m'observe le regarder. Il y a du verre partout sur le sol, le miroir me le reflète. Tout est au ralenti… Mon visage est blême, je suis pleine d'eau, mes cheveux se collent à ma peau et ma tenue de nuit rose est devenue transparente. Je me regarde comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre... quelque chose brille dans mes yeux et ce quelque chose est terrifiant... Il fait froid, oui, la vapeur d'eau sortant de ma bouche laisse apparaître un spectre blanc dans l'air transparent. Je tremble... il y a de l'eau par terre... pourquoi fait-il si froid ? Pourquoi elle m'observe autant cette image de moi-même ?...
Il y a du verre partout...
Mes pieds nus trempent dans l'eau froide du sol, ce sol si noir...
Un bruit attire mon attention vers la droite ; un éclair déchire le ciel derrière la fenêtre ouverte. La pluie entre sauvagement comme un animal ayant la rage pour finir sur le plancher de céramique, si froid...
L'éclair et sa source de lumière me révèlent un intrus ; à la fenêtre me regarde une ombre. Un magnifique étalon de couleur cendre aux cheveux de feu, sa crinière vole dans le vent, pesante de pluie et ses yeux me foudroient d'un désir étrange. Je pourrais lui imaginer un visage d'ange couvert de larmes, je le regarde et je ne sais comment me sentir... il est parfait....oh combien parfait...
Son regard, irrésistiblement, m'attire vers sa noirceur divine... si j'avais à lui donner un nom je l'appellerais perfection silencieuse...Je vois en ses yeux quelque chose de triste, de sombre... mais qui brille étrangement, d'une lueur comme de l'espoir... Entre mon corps et mon esprit se forme un conflit, je veux le rejoindre...mais mon corps se refuse au moindre pas.
Le verre étalé sur le sol brille et me rappelle quelque peu à la réalité...Qu’est ce que je fais là ? Je suis engourdie…la pluie coule à flots…
Soudain l'étalon hurle à la nuit sans bouger les lèvres, ses yeux crient bien haut la douleur d'une âme déchirée...je crois...
Je reste immobile, encore couverte d'eau, le verre brillant à mes pieds. Je réalise à peine ce qui se passe, tout est noir, tout est lent…Il crie et je le regarde, mon bel étalon aux yeux de damné. Il s'éloigne dans la nuit, sur la montagne, sous la pluie et l'éclair, sous mon regard vide de poupée glacée et mon bras qui tient en l'air, le pointant comme pour qu'il me prenne la main...Oh mon bel étalon...
Je flotte. Il s’envole au loin. La réalité se déforme …
****
Je me réveille en sursaut, ma couverture est par terre et la fenêtre ouverte; de la pluie entre par la fenêtre. Mon souffle se saccade et mon coeur bat un peu plus rapidement, quel rêve étrange.
Je me remémore certains passages rapidement; Le tonnerre, l'éclair... les morceaux de verres...la fenêtre, le cheval, le miroir... pourquoi je n'y ai pas vu l'étalon ? Il devait y être...Il aurait dû...
Mon regard se tourne vers la fenêtre ouverte et son rideau blanc lourd de pluie. Soudainement se fait foudroyer le ciel d'un éclair, un éclair aux yeux rouges brillants comme des diamants... Un éclair de feu...
Mon coeur se gonfle de sang et mon pouls accélère, je me rappelle vivement le regard de l'étalon ; c'était je crois, le regard comme celui d'un amant oublié... un regard douloureux mais neutre, un regard froid et doux à la fois, un regard fragile et attirant...
Quelque chose me pousse à me lever et me diriger vers l'escalier afin de descendre à l'étage. Mes pieds avancent un à un sur les marches froides et je descends lentement. Sous moi craquent les planches de bois : seul bruit dans l'écho de ce silence.
Je vois en bas le plancher fait de céramique et son teint rougeâtre. Mon pied se dépose maintenant sur son visage froid. La chanson du tonnerre se fracasse contre les murs, j'entends la pluie et le vent se déchaîner... je m'approche du vase de verre de mon rêve mais ne le prends pas, le sol est couvert de pluie et je m'aperçois l’être aussi au moment où ma tête se tourne vers le miroir du mur gauche... Je revis mon rêve sans pouvoir contrôler quoi que ce soit, cette fois je n'ai pas cassé le... ...Mon corps est guidé par une force mystérieuse...
Je cesse de me regarder au miroir et, le souffle court je baisse la tête afin de regarder mes pieds, des flash entre la réalité et mon rêve se fracassent dans ma tête, du verre... pas de verre... tout est flou... Je prends ma tête entre mes mains... Je sais que je verrai cet animal, j'en ai la conviction.
Dans une expiration je tourne furtivement la tête, cette tête que je tiens entre mes mains, si seulement je pouvais l'égrainer : y égrainer quelques souvenirs...
Je vois ses yeux, ils m'attirent... Comme si je désirais, en mon fort intérieur tout savoir de cet animal, ce qu'il est...comme s'il contenais tous les secrets de ce monde. Sa crinière de feu mouillée ondule dans le vent, il ne bouge pas, il me fixe, comme triste... Si seulement je pouvais... savoir...
Mon pied gauche se lève lentement puis pesamment tombe sur le sol froid et mouillé, puis le droit... mes jambes avancent vers l'animal, et moi, dans ma tête j'essaie de tout comprendre... il me fascine...
Ses yeux tristes m'observent m'approcher de lui, lentement mon bras s'élève près de la fenêtre ouverte, je reçois la pluie et le vent mais je suis tellement profondément dans ma tête que c'est comme si mon corps ne le sentait pas. Mon bras passe la fenêtre et l'animal fabuleux ne bouge pas, me regardant toujours aussi profondément...
Au moment ou ma main touche sa crinière, un frisson chaud m'enivre et à ce moment je comprends... De l'intérieur de ses yeux je me vois...comme si j'étais lui, plutôt... elle...
Je me vois reculer, comme si j'étais à l'intérieur de l'animal ; je suis vraiment à l'intérieur de...
Au galop sur la colline, les soirs de pluie, j'espère qu'elle pense à moi... Moi, qui étais elle, qui est elle... et qui comprends que plus jamais je ne la reverrai...
Mes yeux seront tristes à jamais et mes lèvres asséchées par le silence d'un trop lourd souvenir...
Je ne serai plus jamais que l'ombre de ses rêves...
J'ai failli faire une crise cardiaque !!!
Je copie toujours mes textes en sachant que ca ma pris trop de temps a écrire et que je ne serai plus connectée... donc je le fait, me reconecte... et je refait le poste puis je copie coller le titre pour qu'il soit en mauve et vlam explorer me fait une crise et me dit qu'il doit fermer !!!
réaction : ahhhhhh j'ai plus le texte dans mon copier-coller!!!! juste le titre!!! AHHHHHHH
( mdr )
et là je réouvre Internet Explorer et passion des poèmes... et ouah la chance, mon texte est là, il est là ! loll
quelle chance quand même... mais j'ai bien failli mourrir mwa!!! comment j,aurais pu me rapeller de tout ca ? j'aurais pas pu recommencer et vlam une histoire à l'eau... * colle affectueusement son histoire * ouais... l'es précieuse... l,aime... loll
dsl je suis zarbi quand y arrive des trucs du genre... nempeche la je saute partout... mon histoire est pas mourru, pas mourru... ^^
mdr bon la je sais que on va rire de mwa :D mais m'en fou suis heureuse, j'ai mon histoire nanana !
Je te conseillerais de conserver une version sur ton ordinateur... format word genre (.doc)... Bloc note au pire (.txt)...
Ça te permettrait deux choses très importante : premièrement d'avoir une version de secours au cas où LPDP explose.
Deuxièmement...
Ça te permettrait de... comment dire... Laisser de côté ton texte quelques temps, et de le retravailler par la suite. Même juste le lendemain, tu fais une relecture, et tu changes des petits trucs... J'ai l'impression que tu t'es pas assez relue... Enfin...
J'ai aimé ton texte, mais je crois que tu aurais pu le peaufiner en peu plus ; tu as du talent !
Amicalement,
Guillaume
À force de brûler de désir, l'être se carbonise, et les cendres viennent assécher les larmes...
merci pour ta franchise
mais bon j,ai découvert l'option : changer un truc sur le texte loll alors jme dis que je peux le lire et recommencer après mais bon la je suis pas cehz moi donc je peux pas faire tout pleins de fichiers partout :p lol donc dès que je suis cehz moi cets sure que je me garde des copies... et je regarderai demain ce texte... histoire de voir ce qui va pas ou ce qui peut être améliorer ^^
Une belle introspection...
Celui ou celle qu'on était ?
Hier ou il y a un siècle...
Demain jamais nous ne serons comme aujourd'hui encore moins comme hier !
Anxio... il faudrait que je relise ce texte. Mais techniquement, c'est un échange entre la femme et le cheval, elle devient le cheval et voit la femme a la fenêtre... je relirai et mettrai plus clair quand j'aurai le temps
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