Le 1er février 1954 l’abbé Pierre lançait son fameux appel, dans le mensuel de sa fondation, il déclarait il n’y a pas longtemps : « J’étais surtout loin d’imaginer que cinquante ans plus tard des familles en France, avec de jeunes enfants, dormiraient toujours dans la rue. »
En effet selon le Bureau d’informations et de prévisions économiques il y a cinq ans, 1429 000 personnes occupaient des logements hors normes, 470000 habitaient des meublés et des chambres d'hôtel, 147000 vivaient en caravane. Soit, un total de plus de deux millions de personnes exclues du logement ou mal-logés. Il y a aujourd’hui en France 7 millions de pauvres qui vivent avec moins de 657 € par mois (et que dire si on examine les chiffres au nivaux mondial, c’est affolant).
L’abbé Pierre est mort et aujourd’hui on voit les politiques dont beaucoup ont été aux affaires durant ces cinquante dernières années, l’encenser, à qui veut lui faire des funérailles nationales, à qui veut qu’il repose au Panthéon et j’en passe….
L’abbé Pierre il en avait strictement rien à foutre de tout ça.
Même devant la mort d’un tel homme, ils (les politiques) n’ont aucune dignité, ils encensent l’homme, ses idées, ses actions, alors qu’ils ont été, qu’ils sont et seront encore (pour la plupart) complètement indifférents au sort des pauvres , des sans abris, des mal logé.
Mais qu’ils se taisent au moins, qu’ils se fassent tout petit, au lieu d’essayer de récupérer à leur profit la mort de cet homme si humble et pourtant si grand avec lequel ils n’ont strictement rien a voir, avec lequel ils n’ont aucun point commun.
Qu’ils quittent cette posture indécente, ces hypocrites qui essaient de nous faire avaler depuis des années que la situation est difficile et qu’il n’y a pas grand-chose a faire.
Je haie cette classe toute tendances confondues et aujourd’hui je n’ais qu’une envie, leur cracher à la figure.
le banissement n'est autre qu'une sorte d'autodafé symbolique indigne d'un site de poésie.
Il l'avait dit à Mitterrand quand ce dernier lui avait fait la remarque suivante : "Mon père, à force de vous voir avec moi, on va penser que vous êtes un homme de gauche"..
et l'abbé de répondre: "Monsieur le Président, je suis irrécupérable"
Ca suffit Patrick ... Quand un homme de cette trempe meurt, c'est une bibliotheque qui brule . Jamais on n'a mis tant de passion au service de tant de moderation .
Je partage entièrement ton opinion. Une des plus grandes qualités est la dignité et tous les pauvres et sans abri possèdent cette qualié qui fait tant défaut à tous nos politiques (toute tendance confondue). Je suis comme toi, je les touve méprisables et cela ne nous donne pas envie d'effectuer notre devoir de citoyen. Soyons solidaires et surtout respectueux des autres.
si les politiciens aidaient vraiment les pauvres il n'y aurait plus de sdf!!! dans la commune ou je vie pour la plupart dans les logements dit sociaux ce sont des gens qui savent payer des gros loyer!! souvent ce sont des gens qui ont plus d'une voitures!!!! tandis que les pauvres n'ont qu'un carton!
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