À l’angle du balcon la lune se replie Un larghetto répand ses fragrances de Vienne Échappés de ton bain, d’autres flux me parviennent Je connais les pouvoirs d’un parfum d’Italie
Pour mener en duel cette guerre de Troie Je comptais sur Mozart et les coups de minuit Nous y passerons l’heure et peut-être la nuit Tu fais un tel castel dans ce peignoir de soie !
Que peuvent des violons contre une femme, toi Sinon tourner tourner à l’assaut de tes fruits Et mourir à l’archet, devenus simples bruits, La risée du pays et la honte du roi ?
Y a-t-il une issue à ces tendres querelles Une juste façon de conclure et d’aimer ? Laisse donc cette argile aux talents d’un potier Qu’il ébauche un entier de ces moindres parcelles
Abandonne ton corps, ses prairies, ses tonnelles Les arcanes secrets de ta fleur de manguier Cette terre perdue au-delà des tourelles Que j’en fasse un vignoble un jardin un grenier
"Y a-t-il une issue à ces tendres querelles Une juste façon de conclure et d’aimer ?" Combien de fois cette question se pose ! J'ai aussi aimé le texte dans son idée générale, et des flashs en particulier comme "Je connais les pouvoirs d'un parfum d'Italie". Beau texte.
bonjour je trouve ce poème harmonieux et je ne doute pas que ce duel trouvera une issue très favorable, le ton du dernier quatrain est une invite à la conciliation et me plaît beaucoup...
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