Pareille à une vague atroce et douloureuse, De violents souvenirs affluent en flots amers, Balayant le gravier pour une boue terreuse D'un tombeau ivoiré, gardé par des chimères.
La vierge a réouvert ses grands yeux larmoyants. N'était-elle pas morte ou bien disparue ? La voilà de retour, ses espoirs flamboyants Revenant au plein jour dans un souffle incongru.
L'océan est toujours calme dans la tourmente, Fosse liquide des consciences acerbes Qui se fondent dans les abysses infamantes De l'enfer aqueux d'un démon vil et superbe.
Le pèlerin à l'oeil sombre a refait surface, Offert des mots charmants comme un murmure tendre Et ravivé la flamme en un aveu fugace Insensible au brasier frémissant sous la cendre.
Il ignore que le passé laisse une empreinte, Et que le coeur de la fille était si fragile, Flexible à son amour donné telle une sainte A l'idole de son Dieu de pierre et d'argile.
Le voyageur ne fait que hanter son esprit, Vient condamner ses joies pour quelques regrets. La vierge ne l'est plus, les autres lui ont pris L'essence même de sa vie contre son gré.
Il ignore que le passé laisse une empreinte, Et que le coeur de la fille était si fragile, Flexible à son amour donné telle une sainte A l'idole de son Dieu de pierre et d'argile.
mes mots viennent de l'encre de mes souvenirs et quotidien
Beau poème. Mais si ce être à vraiment pris de gré l'essence à cette jeune femme, alors qu'il périsse pour l'éternité. Nulle ne devrait l'autre personne. Mais encore, il se peut que je me trompe.
Prends soin de toi
Celui qui se se crée dans cette succession de moments donnés
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