Je suis lassée, Morte étouffée. Je suis cassée, Je suis brisée. Et cette musique, Noyante, Redondante. Étrange mimique Que d'écouter Ce qui vous achève, Que d'apprécier Ce qui vous crève. Âme déchue Coeur pris Esprit têtu Pensée pour lui. Tant de haine Envers moi même. Mais pourquoi? Je suis en émoi, J'admire l'infini: J'ai je vertige. J'aime l'au-delà: J'ai peur de ça. Et je continue D'aimer, De penser, D'écouter, De respirer. Je me remue Pour mieux tomber Pour mieux partir, Pour mieux agir. Continuer d'aimer. Je ne sais plus Ce que je dis Ce que j'écris. Je n'en peux plus. Je me laisse Partir, Je me laisse Pourrir.
La vie n'est qu'un rêve donc seul le coeur en à le secret...
C'est inutiil de s'écrire un commentaire mais je viens de relir le dernier ver: Pourrir. C'est bien moi, mon chéri ma laissé et maintenant je pourri. Tel une fleur morte, un oiseau désséché...
Amitié Marjorie
La vie n'est qu'un rêve donc seul le coeur en à le secret...
Je trouve que c'est... dur. La petite taille des vers a comme avantage qu'elle rend votre texte encore plus percutant... Très touchant, et même peinant...
Superbe partage...
(Et oui, je sais mon commentaire est un peu... tardif.)
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