Tu transpires dehors, comme un cornet Miko Et tout empire encore, l’homme te dit bonjour, Alors tu te diriges, vers un froid mis à jour Les portes, te transportent au pôle Nord, illico.
Les Pastabox bio te disent bienvenue, La nature en plastique, anime leur message Et un gnou de métal obstruant ton passage Avale les genoux, d’un gamin malvenu.
Tu gambades dans un rayon de sucreries : De beaux raisins pourris touchent le pain rassis, Le glyphosate sain s’achète en pharmacie Un lion diabétique et perver te sourit.
Tu descends aux enfers, dans une queue obèse, Qui par fainéantise, réclame automatisme Et dans le premier cercle, consomme le traumatisme De Bultex et Durex, chevaliers de la baise.
Tu entends : « Once again » dégoulinant du ciel, “I miss you you miss me” près du rayon hygiène : Des filles de Normandie, se voulant Norvégiennes Chantent des hauts parleurs l’amour artificiel.
« Chers clients, chères clientes » dit une voix saturée « 25% de moins sur le poisson pané », Tu ne vas pas bien loin, pour trouver, sous ton nez, Le trésor carré et doré de ta virée.
Tu serres la main gelée, d’un capitaine en boite, Pour prendre ton butin, tu n’éprouves aucune peine, Cadeau de ces lutins, que la nuit enchaine, Il est consommation d’une ignorance adroite.
Alors tu te diriges vers ta destination, La jungle décalée en pleine transhumance, Au cœur d’une obstruction, lenteur de la finance, Demeure le point d’ancrage de toute la nation.
« Tut – Tut – Vous avez la carte fidélité ? » Dit une femme affable sur un tapis volant, « Non je suis infidèle » dis-tu en rigolant Tu pleures dans ton crâne, triste réalité.
Tu déjeuneras seul, dans ton lit La Redoute, Hibernation d’été, dans ta chaude caverne, Tu toucheras, en vain, l’andouille de tes cernes Tripotant ton linceul, assiette de tes doutes.
Oui triste surface ou la mort est vendue joyeusement comme au pays des merveilles... Gardons la foi l'Univers s'allie pour montrer au monde que la vie est avec nous, Pour toujours
Pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, pour tous ceux qui ont dans leurs yeux quelque chose d'horizon perdu, car l'amour est plus fort, pour tous les jeunes de l'univers, ce message universel, peace and love 4 ever
Ola, Casanova sans Giacomo... J' ai suivi ton tour au supermaeché et j' ai ressenti beaucoup de mes sensations. Moi aussi je suis infidèle, je ne sais pas quoi faire de coupons e cadeaux. On a les maisons trop pleines et l' esprit à jeune...
Merci pour cet avant Ferragosto. Chez moi, en Italie , c' est le jour de la folie.
Pour le moins original et pas si loufoque. Hélas, le monde de la grande distribution et l'industrie agroalimentaire ne prêtent pas tellement à sourire.
Quel regret de ne plus avoir ces petites épiceries de village, et comme en Corse et aussi sur le continent la petite camionnette qui passe de maison en maison. Quelle chaleur humaine disparue, pas tout à fait heureusement. Parler de chaleur en ce moment avec ces 40 degrés, c'est insoutenable et sortir de ces magasins climatisés on peut dire car four il y a à l'extérieur. Merci pour ce loufoque où on retrouve une ambiance de robots. Berk. Bien amicalement ODE
Ce poème suscite pas mal de réactions dites-moi, pas tellement par sa facture mais par son sujet, bon. Je pense que c'est un peu le rôle du poète aussi de trouver la petite étincelle d'originalité, d'extravagance de fantaisie dans un environnement hostile au bonheur et à l'émancipation de l'individu. Ma foi
Bonsoir bonjour, j'avais laissé un com' qui me semblait "dériver" alors je l'ai enlevé avec l'intention de remettre cette empreinte...je suis évidemment ok avec le sujet mais c'est dans la façon de le traiter dans cet écrit que j'ai pu l'apprécier...comme un décalage avec les lieux communs. Voilà... Et continue....le site est bien vide. S'il se remplissait comme ce supermarket, ce serait l'abondance, même hors de prix... Riagal...
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
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