J’aime l’amour des êtres, j’aime leur harmonie J’ai perdu mes clefs, c’est désespérant Je meurs, à l’aide, écoutez-moi Je suis tout chamboulé, c’est apparent Je vis le décès, pas un émoi La joie est notre maître, c’est la cérémonie.
Je n’ai rien vu, pourtant je sais chercher Serais-je invisible ? Est-ce vrai ? Sont-elles tombées ? Sont-elles perchées ? J’entends le râle humain de la communauté Sont-ils sourds ? Sont-ils navrés ? J’attends le bal demain comme en principauté.
Au secours, j’étouffe de rage La voilà ma vie, le voilà mon gage Comme des mots unis, unis sur une page Ma voix ! Je pousse un cri d’orage Et sur le parvis, sont mes bagages Il n’est pas de rature, ni aucun dérapage.
Un être maquillé dans un palais d’argent Auréolé de grâce attend son heure en joie Il est bien à sa place, il est pâle et rougeoie Et demeure intégré dans l’amour des bonnes gens.
Une chose dans un appartement Moyen se débat avec ses émotions Sous le toit de son appréhension Ses clefs, bon sang, ça devient alarmant
Une masse informe est étendue Sur le pavé urbain et dit Sa haine, un silence maudit Les gens, le rien, c’est entendu.
Et ça disparait un soir à 22h42 très exactement Exactement Quand l’explosion retentit Elle sépare les verres De vin, de champagne et de bière Elle sépare les vers Et tout le monde est si petit Dans la déflagration Et tout le monde est si petit Lors de l’annulation C’est beau.
Le monde est si petit comme tu le dis, mais si grand par sa cupidité. J'ai apprécié ce que révèle QUOIQOUIJE; Bien amicalement ODE Pousse ton cri d'orage (subtil) il y a tant d'éclairs à venir.
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