T'as traîné ma lumière au bout de l'univers Dans le noir, dans le froid, au bord de l'inhumain Parsemant ma douleur au vent de tes éthers T'as éteint mes soleils que réchauffait ta main
J'avale ta ciguë dans un regard absent Empruntant des chemins tracés au sang du temps Où divaguent encore tes mots écorchant vif Les reste de ma peau sur tes violents récifs
Au diable ces yeux gris, trafiquants de l'amer Les coup de blues faisant tarir mes geysers Au diable les amants qui n'ont pas vu venir Les coups de serpe au creux des reins de l'avenir
Perdu dans la mortelle nuit de dépendances Où mes chaos explosent aux chants de tes silences Tu me laisses bavant, crachant de mortes notes Qui finissent écrasées sous ton talon de botte
Je t'ai perdue, j'ai tout perdu face à l'amour Et te perdrai quoi qu'il en soit, signes du temps Usant le doux et les yeux fous qu'on aimait tant J'y penserai souvent quand s'éteindra le jour
J'ai demandé aux gens s'ils ont entendu rire Celui qui a volé ton coeur à mon empire Il m'ont répondu non, tu sais que son sourire Ne sera pas le tien au coeur de l'avenir.
Quand on observe des ruines, on se dit qu'il n'y a que l'extérieur qui n'ait pas été rongé...
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