Par exaspération face aux faux libertaires Qui par fainéantise esquivent les contraintes Homme d’alexandrins je ne peux plus me taire Pour une illustration, je fuirai cette étreinte Et je vous montrerai le vide littéraire :
Un homme dans une pièce vide et froide Ejacule sur un mur. La pièce n’est pas totalement vide Ni froide Mais le contraste était trop beau Pour le dire en octosyllabe Baise le sol dit le corbeau Rien ne rime avec syllabe Rien à dire Véhicule l’homme mûr Comme le fruit enfoncé dans la moite Cage à fruit. A quoi pensez-vous ? Rien à penser C’est dur, tu aimes, avoue Rime simple et laide Contrairement à lui Le sujet, je l’aide. Il est le sujet de mon vouloir Sa vie est dictée par One Drive Il est mort Non D’accord Alors il éjacule encore La pièce n’est plus vide, elle n’est plus froide, elle est repeinte C’est son travail Peut-être un jour cette trouvaille Economique et pratique Sera valorisée dans la chaine de valeur selon Smith et Ricardo Peut-être Alors nous irons nous servir à la source Dans les bourses Et nous repeindrons nos logements Sensuellement Nos corps Encore Et ce sera beau Et ce sera mort Morne tombeau Torride et aride Voilà.
Vos amourettes de garage insignifiantes Vos vers sans cœur et qui ne disent que le vide Comme des mouettes en plein largage d’une fiente Je les évite, ils ne sont ni beaux ni torrides Face à la « liberté », l’âme sera défiante.
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