L'original se trouvant chez Virtuelle, veuillez donc lui adresser vos commentaires. Cette copie est destinée à figurer uniquement dans ma liste. (Strophes impaires : Virtuelle)
Tu ne devrais plus croire, petit garçon rêveur, Aux princesses endormies qu’on ramène à la vie. Venues des contes de fées poussiéreux et trompeurs, Elles promettent mille bonheurs impossibles aujourd’hui. Elles t’annoncent une vie, heureuse et sans nuages Et de « l’amour toujours », dans des palais d’argent. Mais dans le monde des grands, tout ça n’est qu’un mirage, Qui s’écroule bien souvent au premier coup de vent.
Moi, je désire bâtir un château de pierre Dont les murs seront nos souvenirs d’hier Le précieux trésor de notre demeure Sera une fleur qui, jamais, ne se meurt Les terribles tempêtes arroseront ses racines Et nos sentiments seront les épines Jour après jour, plus forte et plus belle Cet ornement d’amour sera éternel.
Tu me décris un lieu empli de féerie, Où j’aimerais m’étendre et trouver le repos, Balayer mes angoisses, oublier mes soucis, Protégée par tes bras et bercée par tes mots. Pour parfaire le tableau, j’ajouterai à la fleur, Des pétales de tendresse, un parfum de douceur, La lumière de nos yeux, pour l’aider à grandir, La chaleur de nos rires, pour l’aider à fleurir.
Mais un roi sans reine est un souverain déchu Et son royaume bâti sur des illusions perdues Peu à peu l’ombre étend son empire Progressant au seul maître mot : souffrir. Elle couvre ma lente agonie sans fléchir Le mal me gagne sans craindre le pire
Toi qui m’apprenais à croire au monde des fées, Tu t’inclines, malmené, par la réalité. Ne renonce pas à tes fantasmes d’enfant ; Je ne suis ni princesse ni reine, pourtant, Dans ton palais inachevé, livré aux courants d’air, Je serai jardinier pour faire pousser tes rêves.
Cette fleur éternelle ne peut prendre racine Rien ne peut pousser ou survivre dans un désert aride Balayé par le froid des ténèbres dans lesquels je m’abîme Seules quelques pierres d’un passé avide Fresques indélébiles d’un témoignage habile Sauront rendre hommage à l’alchimie féminine.
Je n’ai plus qu’à errer, jardinier inutile Dans ce jardin glacé, à la terre stérile Espérant retrouver, cachée sous un rocher Cette source de tendresse si bien dissimulée. Moi je sais qu’elle existe, je l’ai sentie vibrer Il ne tient plus qu’à toi pour qu’elle puisse s’exprimer…
Un poème fabuleux où la douceur des vers berce nos songes d'antan !!
Je suis comme Edouard, désolée de répondre ici mais je trouve que tu mérites tout autant que Virtuelle (que je salue au passage)de recevoir un commentaire sur un poème si bien écrit.
Un grand bravo à vous deux!!
Tendresse
Isa
Quand tout semble perdu, accroche toi au mot ESPOIR
Merci Isa...
Fabuleux est le mot juste en effet (au diable la modestie cette fois ci).
C'est vraiment le plus beau poème que j'ai (nous)ai édité...
Virtuelle et moi sommes très fiers de cela.
Merci.
Idem, Virtuelle... même si cela fait bien longtemps que ce poème a été posté,je tenais quand même à y laisser un petit commentaire car je trouve que vos deux plumes ont su fonctionner avec intelligence. des strophes positives qui donnent l'espoir puis inversement,des strophes plus sombres...vous avez su jongler avec les deux, et ce, avec beauté et réussite ! une lecture très appréciée. amicalement. pyc.
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