Pression atmosphérique, dans un corps immobile, Inamovible masse critique par nature, Fruit tombant dans la vase, car il est trop mature, Lourdeur mathématique, inertie malhabile,
Dit au cœur son amour, et au foie son dégoût, A l’amour sa rancœur, au dégoût sa bonne foi : Un égout d’eau stagnante, vomit sur une voie Le rat de l’autre jour, courant à l’autre égout.
Dégoulinante épée, glissante et tellurique, Chargée de poussière, drapée d’urbanité S’abat sur une langue rose d’humanité : Au Ricola s’ajoutent les acides uriques.
Un homme de béton, agenouillé à terre Subit les retombées de l’orgasme divin Et pleure, recourbé, sur nos petits corps vains, Vainqueurs d’un marathon de grenouilles grabataires.
Vieille Cabane, Nouvelle Plume...et pourtant je suis comme chez moi parmi ces vers.
Je pourrais presque imaginer l'individu derrière ces mots qui ont peu de loufoque, selon mon ressenti . En tout cas, si je laisse ce comment inutile c'est pour communiquer que ce poème m'a percuté
Le contraste entre l'appréciation que j'ai de mon travail et sa porté effective est assez saisissant. J'ai posté certains poèmes que je pensais percutants et qui n'ont sucité aucune réaction, tandis que celui ci qui fut écrit sans vraiment réfléchir et qui trainait depuis des mois sur mon PC a "percuté" certains utilisateurs. C'est intéressant je trouve haha
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