Les corps rances se rangent au fond des boas Derrière l'église où se grisent les amas d'os Par ordre que les analphabètes lancent au hasard Contre les murs du son redescendu du ciel.
Minerve a atteint le fond de la pensée d'hier Où Célimène dormait, sous un échafaud d'or En attendant l'intendant au sang chaud d'Edo Qui rêvait à Sirius, en cirant ses spartiates.
Les atèles s'attachent à étirer les lianes Polissant les yeux doux des moutons cinéphiles Qui attendent le cri d'un Tarzan névropathe Pour léviter par deux, dans les champs de pavots.
Une micheline en parallèle est venu s'égarer Au fond d'un bas de l'Aisne du XVIIIème siècle Qu'un poète a pondu devant la rousse vierge Comme une forêt d'anges sortie d'un cul de sac.
Les ailes de paons d'or s'ouvrent fermement Au vent tardif qui ronge les oranges bleues Devant un capitaine, ad hoc, cuvant la nuit Où crient des mouettes muettes d'étonnement.
Marx, avait dit Merckx, avait dix ans Lorsque ses orteils avaient fumé de joie Devant l'arrivée en gare de 12 cénobites Témoins de la croissance létale des maux.
Les pupilles des papis fondent en hiver Au son des centrifugeuses frigides fugueuses Qui grincent au fond des lacs placides Que viennent visiter les lucioles pyromanes.
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